La malédiction d'une famille, l'avenir des mondes
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 Commencement

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MessageSujet: Commencement   Commencement Icon_minitimeMer 20 Jan - 21:12

Essoufflé, fatigué...Je ne sus ce qui m'étais le plus désagréable... Par contre sentir la main palpitante de cette homme me rendais tout simplement la joie de vivre, l'envie de me battre pour notre survie, pour sa vie. Le regard perdu sur cette maison, me fit de la peine, des souvenir heureux remontaient à la surface et puis cette nuit ou je bus la première fois le sang de ma sœur, un pincement me tirailla ce qu'il restait de me cœur, déchiré, meurtri, par quelques semaines passait dans cette montagnes.
Je respirais à plein poumon, me les brulant au passage de n'avoir que trop respiré l'air confiné de ce lieu maudit.
Je regardais toujours cette maison, mais je n'étais pas seul... Lhucien la regardait tout autant que moi. Essayant de deviner ce qui pouvait bien me torturer à ce point que j'hésitai de continuer à courir sachant que les soldats étaient bien évidemment à nos trousses... Ce fut lui et lui seul qui rompit le silence.


-Tu ne penses tout de même pas t'abriter dans cette maison si près de la frontière de Nagarla?
-...
-Nous devrions continuer à courir, si tu veux mon avis!
-Par devant...
-Comment ça?
-Continue à courir dans cette direction. J'ai quelque chose à trouver dans cette maison. Ne t'oppose pas à mon ordre et obéit!
-Mais...
-OBEIT!!!

Bien qu'il soit plus grand et plus charismatique, il baisa les yeux sans même me regarder, lâcha ma main avec brutalité, mais il m'obéit tout de même et se mit à courir. J'avais pour ma part les yeux rouges sombre, j'avais enfin quitté cette montagne mais je sentais encore la présence de Teranh en moi, j'entendais sa voix "Tue,mord, prend la vie, Tu es nais pour cela". J'avais l'impression que ma tête allait exploser à chaque instant, ce fut aussi pour cela que j'avais demandé à Lhucien de partir un instant... un instant de répit pour moi même, j'avais soif, très soif et les palpitations du cœur de mon ami me rendais dingue. J'essayais de canaliser cette oppression pour pouvoir rentrer dans le demeure.

*Bon quand il faut, il faut y aller!*

J'avançais lentement, les bruits de pas des soldats sur le sol m'indiquais qu'ils étaient encore loin. Je fus sur le seuil de la porte et la poussais délicatement. Le salon était plongé dans le noir, je m'agrippais au mur, des flashs me revenais en tête.

"Sang, odeur âcre, cadavre, douleur, rancœur..."

Je pris une bougie et l'allumai, je ne sus pourquoi mais je me vis les allumer toutes. Le salon était éclairé comme autrefois, sur les fenêtres trônaient encore des rideaux noirs à moitié mangé par le temps pour que ma mère ne craigne pas de se lever aux aurore comme nous. Oncle Liamh préparant un gâteau aux agrumes, mon père l'aidant, Sora coiffant les cheveux soyeux d'Heav'. Je souris et je m'installais sur le fauteuil, perdu dans mes vision d'antan, je n'entendis pas les soldats encercler la maison, ni l'un deux s'approcher dans mon dos, j'étais aveuglé par un passé qui ne verrait jamais un avenir heureux.

-Freut! Dit à trois de tes hommes de s'enfoncer plus dans la forêt, le deuxième doit s'y cacher, je m'occupe de celui-ci!

Je tournais ma tête penaude vers lui qui ricanait bêtement. Tout à coup le cri, les coups d'épée de ce soir me revint en tête. Tout était de leur faute, il fallait que je le tues avant qu'il ne tue mon père, ma mère... ma famille.

-Heaven va-t-en! Criais-je.

Perdu dans mon délire je me jetais sur le soldat interloqué. Je sortis une dague et se fut le premier à mourir. Ils étaient une dizaine, trois étaient partis s'occuper de Lhucien. Cela allait être facile, ils semblaient si faible face à mon pouvoir. Un vent dévastateur s'incrusta par les fenêtres brisaient, certains soldats furent surpris sauf deux, ils paraissaient alaise parmi cet élément. Pendant que les autres se cacher sous une table attendant que la tempête se calme, ces deux soldats avancèrent vers moi. La haine et la souffrance étaient mes seules alliées. J'avançais, ou plutôt je volais vers eux, des objets volèrent à mon passage se fracassant contre le mur. Je ne vis pas l'un deux donner l'ordre à ceux qui n'avaient pas le pouvoir du vent de partir s'occuper de Lhucien et de leur dire qu'il le ramène s'il le capture, sans les attendre. Je volais toujours dans leur direction, mes yeux devenu noir. Ils prirent part enfin au combat, ils combattaient ensemble, leur pouvoir était ainsi à égale du mien. J'écartais d'un coup de main le fauteuil qu'ils m'avaient envoyé, puis une broche à attiser le feu de la cheminé que je leur envoyais sur eux, bien sur ils l'évitèrent...Pendant plusieurs minutes d'un combat qui n'avait aucune issus. Je reçus la broche dans la jambe, le vent s'arrêta net, je retombais au sol ainsi que les objets dans le champ de mon pouvoir. Je retirais le broche sans broncher et le sang se mit à couler. Ils étaient sur moi, la haine était encore plus présente que la souffrance. Je sentais mes veines se gonfler, mon pouvoir, la bête, grand-père, tout était en état d'alerte, je ne pus supporter plus longtemps tous ses maux en moi. Je me jetais telle une créature féroce sur mon premier adversaire, le griffant, le mordant, je sortis ma dague et l'aveugla avant de lui ouvrir la gorge, le deuxième allait m'attaquer mais lorsqu'il vit son coéquipier tomber à terre et tout ce sang, il voulu s'enfuir, mais je ne lui en laissai pas le temps, ma dague que je venais de lancer venait de terminer sa course entre ses omoplates il tomba à terre, hurla de terreur. Je me mis à rire en l'entendant si effrayé et je me dirigeai vers lui d'un pas solennel. Je m'assis sur son dos et lui releva la tête, il me suppliait à présent de lui laisser la vie sauve.

-A MON PERE VOUS NE LUI AVEZ LAISSE AUCUNE CHANCE!!!! M'entendis-je crier.

Pour en finir je plantais mes canines dans sa gorge grasse et bus jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien dans son corps. Je me relevais et me dirigeais vers la chambre de mes parents enjambant le vacarmes que je venais de produire. Je trouvai enfin ce que je cherchais, la photo de mon père enfant, Viktor le tenant dans ses bras, derrière un mot de ma mère.

"Heaven, si tu lis ce message c'est que tu as pu t'échapper. Qu'Evergreen bénisse ce jour. Je ne sais quand arrivera ce moment, mais pour ma part je pars retrouver Sora, avec elle je vais faire revivre la Résistance. Je serais parti en premier lieu chez les mages en espérant qu'ils ne soient déjà corrompu, j'irais ensuite en terre des hommes, ont dit qu'il ne sont pas très nombreux ni très fort, mais ils connaissent un savoir faire sur des armes plus évolué que les nôtres, j'irai plaider notre cause, en espèrent que le passage dans cette terre ne me tue pas...
Espoir garde ce mot en tête. Ta mère."

Je froissais la feuille avec rage, je savais que ma mère avait écrit cette lettre, mais je fus surpris d'apprendre qu'elle ne me comptait plus parmi la résistance. La colère s'empara à nouveau de moi. Je pris une bougie l'alluma et commençai par la chambre de mes parents, celle de ma sœur, puis terminai par le rez-de-chaussé. Je sortis ensuite de la maison et regarda avec souffrance cette maison se consumer. Bien que le feu me prenait au nez, je ne pus laisser passer cette odeur, celle du sang frais de Lhucien. Je fermais les yeux, ce sang avait un histoire. Les soldats avaient réussit à le rattraper, Lhucien avait tué deux soldats, mais il fut bien vite débordé, ces monstres l'avaient battu à mort, et à cet instant ils trainaient sa dépouille en direction de la montagne. Du moins c'est ce que je crus. Ma respiration était saccadé, mon cœur inexistant me brûla tout de même au point que je voulu l'arracher, au lieu de lui avoir sauver la vie en m'échappant avec lui, je l'avais mené tout droit à sa mort... C'est moi qui l'avait tué. J'entendis un "Exact!" froid et morbide dans mon dos, je n'eus pas la peine de ma retourner je savais de qui il s'agissait, je m'assis sur une pierre fatigué de lutter, il m'avait eu, je ne pouvais plus m'échapper, la haine était trop présente en moi, trop ancrée dans mes veines, je ne vivais que pour elle à présent.

-Je vous sens trépigner de joie Maître... Que puis-je faire pour vous? Dois-je tuer votre rival Tomah qui vous as aidé à vous emparer d'Evergreen? Vous m'aviez dit un jour qu'il serait un obstacle.
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Kary St James
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Kary St James


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MessageSujet: Re: Commencement   Commencement Icon_minitimeSam 30 Jan - 14:24

Il en avait assez de tourner en rond dans sa montagne, assez de devoir attendre et compter sur l’ignorance et l’incompétence des autres, il en avait plus qu’assez même. Ses yeux étaient sombres comme la colère, aux reflets rouge comme la rage, il s’avança vers un domestique.

Fait préparer mon cheval ! Ce sont tous des incompétents !

Il alla dans un couloir, et s’arrêta brusquement, ses cheveux volèrent, et retombèrent sur son visage, et un ricanement fin s’échappa de ses lèvres, il avait enfin comprit comment il fonctionnait. La culpabilité était bien un sentiment d’elfe de la lune... Et non de vampire, mais lui, il se laissait guider et aveugler par ses bons sentiments, sa perte était là à porter de main... son esclavage n’était pas loin, il alla dans la chambre d’Heaven et la contempla, elle était apeurée, tremblante, et surtout, elle aussi savait que son frère était probablement perdu.

Je vais te faire l’amour maintenant, que tu le veuilles ou non, je ne te laisse pas de choix, je ne serais pas tendre, je ne serais pas aimant... mais je veux mon héritier, je veux mon enfant ! et je sais que tu l’auras, que tu me donneras un fils.

Il ôta son armure, il la déshabilla, et pour tout dire, elle n’opposa aucune résistance, il avait gagné... Tout se déroulait comme il l’avait prévu malgré quelque contre temps. Durant cette heure, il la salit, elle devint sienne... coucher avec Teranh c’était comme vendre son âme au diable... Elle acceptait d’être sa reine, la seule chose qu’elle ignorait c’est que sous sa rage, sous sa noirceur, il l’aimait... et même lui s’en était rendu compte. A la fin, il se redressa, s’habilla, et enroula ses cheveux autours d’un pic en marbre finement aiguisé. On vint l’habiller, elle resta prostrée dans son lit, une main posée sur son bas ventre qui venait d’être déchiré par leur échange... elle aurait aimé que sa première fois soit par amour, avec un homme qu’elle aimerait plus que tout... pas comme ça... pas avec lui ni pour ça... Elle se détestait alors elle pleura éclairée par la lune. Ses larmes coulaient sur le cœur de Teranh qui ne montra rien, même si au fond, il n’avait pas voulu ça... il ne voulait plus qu’elle le voit comme un monstre, mais malheureusement il savait que ça en était impossible. Son armure rouge et or en place, il monta sur son cheval ailé et partit pour Mimbalah, trouver Gabriel là bas était d’une logique implacable, et il savait que son armée était déjà en train de s’occuper de lui. Cependant, il ne voulait pas le sous estimer.

Une fois là bas, il se posa et resta sur sa monture admirant son nouvel homme de main déchiqueter ses soldats, il n’était pas attaché à eux, et se spectacle le réjouissait. Plus loin, il vit Lhucien se battre contre 5 autres soldats, réussissant à en tuer deux, Teranh sourit et descendit de sa fidèle monture pour aller vers eux.

Tu es bien courageux, et bien fou
Le seul fou ici c’est vous !
Sûrement, mais tu sais quoi Lhucien, c’est toi qui va m’apporter la victoire !

Il forma une tornade de vent autour d’eux l’empêchant de pouvoir partir, il maîtrisait vraiment ses dons, et savait comment s’en servir. Lhucien fonça sur lui pour se défendre, attaquer, sauver son honneur et son amour, mais une branche acérée comme un pieu s’interposa, attirée par le vent et par la volonté du Capitaine, elle se planta dans le cœur du jeune déserteur. Il crachait du sang, il gémissait, et tomba à genoux, son liquide vital courant sur sa peau ainsi que ses larmes, Teranh sourit, et retira la branche, lui donnant l’impression d’être transpercé de nouveau.

Tu ne vas pas mourir maintenant

Il le fit boire une petite fiole, et son corps devint glacé, ses lèvres bleuies, et son cœur fut emprisonné par le froid... Il savait que ses dernières pensées avaient été pour Gabriel, et qu’il l’aimait au point de préféré la mort à la vie si c’était pour le sauver.

Ramenez le à Nagarla, et posez le dans un des sarcophages mortuaires je m’occuperais de lui personnellement.

Les soldats obéirent et traînèrent le corps froid de Lhucien qu’ils prenaient pour une dépouille sans vie. Quand le vent retomba, Teranh était déjà à l’intérieur de la maison, face à un Gabriel abattu, s'en voulant d'avoir conduit son premier amour à la mort.

Exact !

Il eut un rire, et s’avança encore ne le craignant plus.

En effet, je veux que tu tues Tomah, mais nous devons préparer son meurtre... y aller ainsi serait un suicide de ta part, et de la mienne. Tu vas devenir mon homme de main Gabriel, tu agiras selon mes désirs, selon mes envies, et comme je l’entendrais compris ? Et surtout tu resteras dans l’ombre, ta sœur ne doit pas te voir, pour les autres, tu seras un déserteur voulant se repentir, pour moi, tu seras ma flèche empoisonnée.

Il soupira d’aise, et l’attrapa par le bras pour le faire se redresser.

Relève toi esclave, et tu seras à la merci de tes camarades, tout déserteur se doit de recevoir une bonne correction de la part des autres soldats. Quand à ton grand amour... je vais être clément... tu pourras aller pleurer sur son sarcophage aussi souvent que tu le voudras... ça renforcera ta rage, et ta loyauté. J’espère que tu as compris maintenant.

Il remonta sur son destrier, et l’appela pour repartir à la montagne, il était fier de lui, et le ciel devint noir, et lourd avant que la neige de s’abatte sur eux dans un craquement sourd.
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