Une partie de cache cache

Il ne pus s'empêcher de sourire face à la réplique de son jeune disciple, finalement il avait quand même appris certaines choses. Cela renda le Capitaine satisfait, se fut une bonne journée pour lui, la resistance avait été decimmé, il avait un nouveau jouet, et un nouvel esclave... que demander de plus ?

- Je suis ravi de voir que tu as appris tes leçons Gabriel, j'espère que ta soeur sera aussi docile et m'obéira sans rien dire. Retiens bien ce qu'il a dit, je donne difficilement la mort, c'est un privilège de mourir et d'abréger les souffrances, si il n'avait pas vider votre oncle de son sang, je l'aurais amené dans la salle de torture pour m'amuser un peu avec lui... comme mes soldats l'ont fait avec Sora avant de la laisser à moitié morte à Mimbalah... elle a du survivre... enfin je pense j'enverrai des éclaireurs là bas pour savoir.

- Vous êtes intelligent maître votre plan a fonctionné à merveille et nous avons eut peu de perte.

Il ârrêta sa monture, et regarda le soldat, ses yeux se mettant de nouveau à flamboyer, il fit craquer son coup à plusieurs reprises, sa réplique l'avait profondément énervé, mais au moment où il voulut s'occuper de cette vermine, l'elfe avait était envoyé violement contre une roche se retrouvant avec la moitié du crâne fendu et défoncé. Le Capitaine se tourna vers le jeune vampire, il savait qu'il était le seul osant se servir de son pouvoir devant lui.

- J'allais m'en charger mais tu m'as devancé, tu sais que j'aurais pu m'occuper de toi à sa place !?

- Vous pouvez...

- Non, ce n'est pas drôle si tu t'y attends.

- Pas drôle ? PAS DROLE ? mais vous....

Un baillon se posa sur la bouche de l'insolente, comme elle pouvait être agaçante, et même la torture ne la faisait pas taire, ce qui l'a rendait encore plus intriguante et sensuelle à ses yeux.

- Comment fais tu pour la supporter tout le temps ? Elle est pénible !

Je le vis arracher la flèche du cou de Gabi, et son sang jaillir, il posa sa main sur sa blessure essayant de la minimiser, mais il s'affaiblissait rapidement, la rage monta en moi telle un éclair puissant fendant le ciel, je déchirais les lianes me retenant, arrachant mon bâillon et m'interposant entre eux tout les objets présent dans la pièce lévitaient autours de nous, je n'avais jamais été autant en colère. Il envoya des boules de feus sur mes "armes" et les brûla aussi facilement que du petit bois, puis le vent se leva. Gabriel n'arrivait plus parler, je le soulevais, et le mit à l'abri derrière le trône, il en avait assez subit, même un traître ne devait pas endurer ce que Teranh lui faisait vivre.

- J'ai toujours juré que je te tuerais, je ne pensais pas que ce jour arriverait si vite. Tu as tuer notre père de sang froid, je ne souhaite que ta mort.

- Ton père ? Ce marchand de pacotilles ?

Je lui envoya plusieurs objet de plein front, il en esquiva quelqu'un mais ne pu éviter le bouclier qu'il se prit en plein visage, fendant sa lèvre, écorchant sa joue, faisant saigner son nez et son arcade.

- Tu te trompes, dit il en essuyant son sang, je ne l'ai pas tué, même si j'ai porté les premières attaques. C'est Viktorh qui l'a achevé... Je donne difficilement la mort, tu as oublié ?

Grand père tuant son propre fils c'est impossible ?

- C'est toi l'assassin... le monstre pas lui !

- Tu penses que tu as le droit de juger qui est un monstre et qui ne l'est pas ? Dan se cas là dit moi, il est quoi pour toi ? dit il en montrant le jeune vampire agenouillé.

Je ne pus lui répondre, je ne pus avouer devant eux qu'il avait raison et dire que je pensais que mon propre frère ne vallait pas mieux que ce meurtrier... Dans un élan de rage incertain, je planta le poignard de maman dans sa poitrine, sentant ses chaires se rompre et son coeur faire un bon, son armure n'avait pas pu le protéger, c'était la première fois que je lus de la surprise sur son regard, il se recula et se posa sur les marches du trône regardant l'arme enfoncée dans sa cage thoracique...

Il se posa sur les marches, regardant le poignard incrusté de rubis, sur lequel son sang coulait sans retenu, elle n'avait pas atteint son coeur mais une des artères principales, un filet de sang s'échappait de sa bouche, son teint était plus pâle que d'ordinaire. Il ne gémissait pas, ne disait rien pourtant, c'était douloureux d'avoir cette lame tranchante et froide plantée en soi, mais il semblait insensible. Il la retira lentement contemplant l'objet maculé de son sang, puis il le posa à ses cotés. La jeune elfe n'eut même pas le temps d'ouvrir la bouche qu'un feu ardent se mis à la consummer, mais il s'arrêta vite, les jumeaux furent surpris... que préparait il ?

- ça ne m'amuse plus de te torturer ainsi, ton coeur est pur et aimant, ce n'est pas de cette manière que je le détruirais.

Il appela un garde qui emmena avec lui un petit elfe de dix ans à peine qu'il trainait par les cheveux, le petit hurlait de douleur et de peur, mais il se tut rapidement face au maître, il était trop impressionnant pour oser bouger face à lui. Le soldat attacha le petit dans un coin de la salle, contre un grand tronçon de métal.

- Le meilleur moyen de te détruire c'est de s'attaquer aux autres, et je n'ai aucuns remords à le faire, tu n'oseras plus me défier après ça !

Il envoya plusieurs boules de feu en direction de l'enfant qui se consumma immédiatement, ses cris et ses pleures auraient tués le coeur de toute personne bonne et aimante, aucun des deux esclaves ne bougeaient, ils assistaient impuissants à la mort lente et douloureuse de se petit être. Heaven était en larme, recroquevillée au sol, enfonçant ses doigts dans la roche les faisant saigner. Mais la douleurs au bout de ses phalanges n'était rien face à celle qui se touvait dans son coeur, après tout il venait d'être torturé par sa faute. Le vent fit taire les flammes, juste avant que le feu n'est tué l'enfant, il était encore en vie, son corps brûlé à plus de 99% au troisième degré...

- Tuez le ! hurla t'elle aussi fort qu'elle le put.

- Non ! Tu retiendras mieux la leçon comme ça petite sotte, à chaque fois que tu me défiras, un autre enfant sera torturé et laissé ainsi au cachot, sans soin sans nouriture, attendant la mort, sans qu'elle arrive rapidement pour autant.

Il se posa sur son trône, une servante vint lui enlever son armure et nettoyer sa plaie, tout son corps était recouvert de cicatrices plus horribles les une que les autres, l'endroit le plus visé avait été son coeur. Elle lui fit un bandage, n'osant jamais le regarder par peur de subir sa colère et ses foudres. Elle repartit rapidement, le laissant torse nu, et magré ses soins son bandage s'imprégnait à vue d'oeil de rouge.

- Tu ne m'as pas loupé, mais il en faut plus pour me tuer.

Je regardais ma sœur en proie à la peur, ça me faisait mal de la voir ainsi. Comme je me l'avais dit, je ne ressentirais plus rien pour les autres à part ceux de ma famille. Moi tout ce qui m'avait immobilisé, fut que je priais pour qu'il ne saigne pas, je ne voulais pas devenir cette bête devant ma sœur, elle était déjà assez mal comme cela, je ne voulais lui rajouter d'autre horreur. J'allais m'approcher d'elle pour la réconforter, mais Teranh me stoppa dans mon élan. Je le regardais, Il me montrais la sortit du doigt, j'hésitais un moment puis, sortit de la pièce. Je restais derrière la porte tout de même et je savais qu'il le savait. Mon seul problème était que je ne pouvais rien entendre d'ici. Je rageais, mais je savais au moins une chose, il ne l'a torturait plus. Je me levais et me dirigeais vers la salle d'entrainement.

*Wouaaa...*

Je fus ébahi, j'étais arrivé pendant un entrainement vampirique. Leurs mouvements étaient si bien coordonné, je fis une grimace comme je pouvais trouver cela merveilleux quand on savait que ma sœur se trouvait en tête à tête avec le pire des monstres... Mais mon envie de devenir plus fort prit le dessus. J'oubliais tous mes soucis et je m'assis dans un coin de la pièce les observant. Ils passaient maintenant au combat rapproché, ils étaient deux par deux. Soudain l'un deux vint vers moi, il semblait qu'il n'avais pas de partenaire.

-Alors le joujou du maitre, il veut montrer son talent à tout le monde où il a trop peur pour ça!

*Nan, mais qu'es ce qu'il me veut celui là! Il me cherche là!!! Le 'JOUJOU'! Il va me le payer...*

Je me levais à la vitesse de la lumière et me mit face à lui. Très vite un cercle s'était formé autour de nous deux, on pus entendre quelques uns parier sur l'issu du match.

-Hum intéressant... Rapide, mais pas solide pour un sous! Si je gagne j'aurais le droit de boire ton sang et vice versa!

-Ça marche et tu verras qui serra le joujou de l'autre!!!

J'étais super énervé, mais il fallait que je me calme, aussi non, j'allais faire n'importe quoi... Il fallait que je m'imprègne du sang de grand-père, je sens qu'il allait m'être très utile. Soudain, je vis plus clair, je vis à travers l'âme de mon adversaire, je fus déboussolé sur le coup et je ne pus éviter le coup de pied que je reçus dans le ventre, pourtant je venais de le voir juste avant qu'il allait me faire cela. Alors comme ça ce vieux fou pouvait voir l'avenir à quelque secondes près...

*Héhé sale type t'es foutue... là tu vas me poignarder!*

J'esquivais l'arme avec souplesse, que ces camarades se moquèrent de lui, il ragea, j'en profitais pour faire lever le vent, je rapprochais mes mains et commençais à concentrer le vent entre ces dernières. Les autres étaient ébahi qu'un vampire puisse avoir ce don, même mon adversaire avait la mâchoire qui pendant, cela me fit sourire et quand le boule d'air fut assez grosse je l'envoyais de plein fouet dans son ventre, ce qui l'envoya voler à plusieurs mètres. Je fus satisfait du résultat.

*Merci papa!*

Je crois que je fus trop fière de moi et je ne pus analyser ce qu'il allait me faire. je devais être vraiment stupide pour lui avoir tourné le dos, car soudain, une lame large pointue se loge à côté de mon omoplate, je tombais à quatre pattes, ce fut l'ahurissement général, des cris d'encouragement et d'autre d'humiliation se firent entendre. Mon esprit ce brouilla un peu. Je le sentis à côté de moi.

-Tu abandonnes vermine!

-Jamais!!

Je délogeais l'arme à toute vitesse pour la planter dans sa chair et je ne sais où, mais en tout cas cela lui fit bien mal. Quand je me relevais, je le vis se tordre de douleur en protégeant ces parties intimes. Je me mis à rire.

-Alors, c'est qui le joujou maintenant! Pauvre fou!! Je parie que tu ne sais même pas à qui tu t'en prends.

-C'est ça vantes toi minus!

Je m'approchais de son oreilles et lui soufflé les mots, "chef des vampire, Vikthor! Cela te dit quelque chose?"

-Dans tes rêves petit!

Encore une fois je en fis pas assez attention, mais j'esquivais au dernier moment, la dague qui allait se loger dans mon œil droite. J'eus tout de même une éraflure sur la joue et mon sang coula quelques secondes avant que la blessure ne se referme.

-Vous sentez cela mes amis! C'est le sang d'un vantard qui va perdre! Il n'a aucune technique!

Je n'aimais pas du tout qu'on me rabaisse ainsi. Je le pris par le coup et le colla au mur le plus proche.

-Tu fais moins le malin, imbécile!!!

-C'est ce que tu crois!

On aurait dit que grand-père m'avait laissé tombé, en même il y avait de quoi, je n'usais pas ces pouvoirs comme il le fallait. Je ne vis pas ce coup là.

*Mais combien avait-il de dagues et poignards sur lui??*

Je regardais mon ventre et mon sang qui coulait à une vitesse fulgurante... je tombais à genou, ma tête me tourné déjà. Comment mon liquide vitale pouvait-il couler autant? On aurait dit qu'il avait entendu ma question.

-Hé les gars, on dirait que ce jeune sot ne connais même pas la technique qui fait en sorte que la victime se vide plus vite de son sang... HAHAHA! Il doit en mettre du temps à vider ces victimes.

-Oaui mais laisses en dans son corps pour quand tu l'achèveras!

-Bien dit!

J'étais tombé sur le sol à présent. Je ne comprenais guère ce qui se disait autour de moi, mais je savais que j'avais été nul sur ce coup là. Soudain, ma sœur revint à ma mémoire. Une rage s'empara de moi, je ne pouvais pas la laisser seul avec ces brutes. On aurait dit qu'une seconde force m'animai comme un pantin, tout ce passa vite. J'avais plaqué, mon adversaire au sol et mes canines étaient déjà plantées dans sa chair. Il se vida super vite de son sang, que j'en faisais tomber à côté. Il me bombarda de poignard, mais ma force ne lui permettait pas de se relever. Quand j'en eu fini, je tombais à terre, le corps meurtrit par autant de coup de poignard, heureusement qu'il n'était pas empoisonné, j'allais me rétablir tout de même.

Soudain la salle se retrouva dans le noir, il n'y avait plus aucun bruit, plus personnes. Ils venaient tous de quitter la pièce. Alors à qui était cette respiration lente et sur d'elle. Quand je rouvris les yeux, je découvrais que j'étais dans ma "chambre". Un garde se tenait à mes côtés, il semblait sourire, je découvris que j'étais torse nu, le sang ne coulait plus, mais j'avais encore les marques de poignard sur tous le corps.

-Qu'est ce qui vous fait sourire?

-Tu as été courageux, j'ai bien aimé la façon dont tu t'es combattu... Pourtant, tu été sur le point de perdre! J'aimerais savoir ce qui t'as sauvé! Pour moi c'est une chance... Si tu veux, je pourrais t'entrainer, car un hasard pareil ne se reproduit pas deux fois petit!

-Ouai, si ça vous enchantes! Et puis ne m'appelait pas petit! Vous paraissez aussi jeune que moi!

-Alors tutoie moi!

-C'est encore un ruse de l'autre cinglé pour m'éloigner de ma sœur?

-Ah bon, il y a une femme dans l'enceinte de la montagne?

-C'est quoi ton nom? On a l'impression que ta place n'est pas ici! Je te signale que tout le monde à l'air féroce et toi tu me parles comme si j'étais ton potes!

-Lhucien... et puis même si on semble féroce comme tu le dis. Quand on se retrouve au bar le soir, on est tous potes, et ton exploit de tout à l'heure t'as permit de rejoindre notre bande de "féroce"!

-Ha heu ouai... Laisse moi seul maintenant! je veux dormir.

Il partie en rigolant. Je ne savais quoi penser. Ma sœur prisonnière de Teranh, moi ayant des amis qui devrait être mes ennemies, mais peut être qu'ils allaient pourvoir m'aider à tenir le coup et surtout à m'entrainer d'avantage jusqu'au jour ou je pourrais battre ce monstre. Je sombrais dans un sommeil profond.

Il regarda son esclave partir, et se mit à sourir face à la donzelle face à lui, il voyait bien qu'elle était terrorisée, qu'elle se demandait comment soin frère adoré avait il pu finir ainsi ? Comment sa mère allait ? Si sa tante était toujours en vie... tant de chose se bousculait en elle, qu'elle ne vit même pas le Capitaine s'approchait sournoisement d'elle, ni les garde enlever le corps calciné du petit garçon. Elle ne vit rien de tout ça.

Il se mit accroupi à coté d'elle, relevant, d'un mouvement fin et délicat, les cheveux de la jeune elfe pour voir son visage écumé par les larmes et la peur. Il effleura son cou, elle se recula, se jettant violement en arrière.

- Ne m'approche pas !

- Quand comprendras tu ? Arrête de me tutoyer !

- Pour faire empirer ton égo ? Non merci !

- Bien... alors tutoies moi.

- Hein...

Il se redressa et marcha un peu, déployant ses ailes, il ne touchait plus terre, il la somma de le suivre, comme il le pensait, elle refusa. Il s'introduisit en elle, lui faisant comprendre ce qu'il se passerait si elle ne lui obéissait pas, la torture ne marchait pas sur elle, du moins pas la torture physique.

- Alors Maman et Sora sont en vie.

Il fit un bref signe de tête, et lui indiqua un porte, elle se redressa et le suivit sans broncher, sans suivit une marche d'une demie heure dans l'entre de la montagne, les grottes n'étaient plus habitées depuis des lustres, depuis la prise de pouvoir du Capitaine, il avait fait creuser une minie ville à l'intérieur du roc géant. Ils sillonnaient les chemins pentus et longs, elle semblait fatiguée. Il s'arrêta devant une autre porte, plus petite que l'autre, ses ailes se replièrent, le faisant redescendre sur terre. Il l'ouvrit, et la splendeur du lieu fut éblouïssante, des lits en bois exotiques recouvert de soie de chine, des robes somptueuses finement brodées, des bijoux en or et en perles rares. Il y'avait dix lit, 9 femmes étaient debout la tête basse, elle n'osait pas le regarder, la honte et la peur se lisaient sur leur visage veillit, pourtant, elles devaient toutes avoir moins de 30 ans.

Il prit Heaven par la taille, la caressant un peu au passage, il n'était pas un homme pour rien, elle voulut se dégager, mais il la tenait fermement, il s'approcha de son oreille et murmura doucement.

- Ce sera ta prison ! une de mes "femmes" est morte en enfantant, tu prendras sa place.

Il la poussa doucement après l'avoir embrassa avec passion, elle ne fit rien après tout comment repousser un homme de cette carrure. Il la lacha et se tourna vers les autres.

- Antalia approche !

Une jeune femme s'avança, ses ailes pendantes, son teint pâle et fatiguée, elle était enceinte pas de doutes là dessus.

- Quand accoucheras tu ?

- Dans deux mois maître.

- Bien, je te confie Heaven, habit la, et apprends lui ce qu'elle doit savoir, elle restera un long moment avec nous.

- Oui, maître.

Il regarda une dernière fois toute ses femmes, vérifia que les deux qui étaient enceintes se portaient bien, puis il repartit les laissant seules.

Antalia... il avait bien dit Antalia... mais papa avait dit qu'il avait été tué elle et oncle Corénh... Elle pourrait pas être ma tante... pourtant je trouvais qu'on se ressemblait étrangement elle et moi. La porte se referma, la clé se tourna, il nous avait enfermé l'enfoiré... comme je pouvais le haïr et il croyait vraiment qu'il allait me donner un enfant ? Que je le laisserai l'élever pour en faire un monstre. Dans tes rêves Téranh, tu n'obtiendras jamais ça de moi !

- Vient, je vais te montrer ton lit.

Elle me prit par le bras et le serra fortement avant de m'emmener vers un lit à baldaquin prêt de la fenêtre, recouvert de soie de chine rouge et de draps fins. La luxure était de rigueur dans cette pièce, si seulement l'amour pouvait aussi en faire partit.

- Que fais tu ici, va t'en fuit, prend ton enfant et part Antalia !!!

- Ce n'est pas parce que tu es sa nouvelle favorite que tu dois me parler sur se ton !

Elle me gifla fortement, je sentis les larmes courir de long de mon visage, je repris ma respiration et la regarda fixement.

- Rik aurait été bien déçu.

- Tu connais Rik ?

Elle se posa sur mon lit, je la vis trembler, et cacher sa tête dans ses mains, son souffle se faisait pressant, et elle pleurait.

- Oui... Papa...

- Papa ? Heaven ? je n'avais pas fait le rapprochement durant toute ses années j'avais essayé de vous oublier pour ne plus souffrir.

Elle me prit dans ses bras et m'enlaça j'étais heureuse de l'avoir retrouvée, j'aurais simplement aimé que ce ne soit pas dans ses circonstances.

- Papa m'avait dit que vous étiez morts Corènh et toi, il est ici ?

- Oui il fait partit des gardes, comment vont tes parents et les autres ?

- Gabriel s'est infiltré ici pour sauver maman, il a réussi seulement Téranh lui a enlevé sa liberté et il fait partit des soldats maintenant.

- Ta mère était prisonnière ici ? Pourquoi Rik n'est pas venu la délivrer ? Oh... Gabriel... il va en baver, mais il retrouvera ton oncle au moins.

- Maman... elle a... elle a été faite prisonnière le jour ou papa a été tué. Tante Sora est avec elle, efin je crois...

-... Rik... Et... Liamh ?

Comment lui avouer que son neveu avait tué son grand frère ?

- Il est mort au combat... hier...

Elle fut dévastée, j'avais honte de lu avoir lâché cette bombe sur elle... Je m'en voulais tant, mais j'étais aussi heureuse de n'être plus seule dans cet enfer. Même si Gabi était là, il n'était plus mon frère, un lien s'était rompu entre nous... rien n'était plus comme avant car malgré ce qu'il disait il était bien ici... Elle m'expliqua tout ce que je devais savoir, heureusement qu'elle était là. Les autres filles me jugeaient mal mais je ne pouvais pas leur en vouloir. Maintenant que j'étais enfermée ici, je n'avais plus qu'à attendre qu'il daigne avoir besoin de moi... et je détestais ça !

Je me réveillais en douceur, je trouvais bizarre que Teranh ne soit toujours pas venue me chercher pour me faire souffrir. Après tout, je ne devais pas être son seul esclave, cette seule pensée me fit frissonner, cela me rappela que ma sœur... je l'avais laissé seule avec ce monstre. J'aurais aimé savoir où elle était en ce moment et si elle allait bien. Mais pour l'instant, je devais en savoir plus sur ces soldats où gardes. Il fallait que je retrouve Lhucien et leur taverne. Je commençais à airer dans les couloirs en me demandant comment un château pouvait-il contenir une taverne... Soudain, je vis un rideau en plein milieu d'un couloir contre le mur. D'ordinaire il n'y avait aucune décoration, tout était froid et glauque. Je crois que c'est la première fois que je venais dans cette partie de la montagne. Je regardais autour de moi, pour voir si personne ne me suivait. D'une part aussi parce que j'aurais un peu l'air bête s'il n'y avait rien derrière. Mais comme je me l'étais douté, une porte en bois crasseuse s'y trouvait. Je tirais sur la poignée sans succès, elle devait être fermée. Je regardais encore une fois s'il n'y avait personne et je toquais avec le loquet en tête de vampire. Cette fois-ci une petite ouverture sur la porte s'ouvrit et je vis deux yeux rouges me fixer.

-Ouai c'est pourquoi?

*Woua quelle puanteur et quel drôle d'accent...*

-Je... Il y a quoi derrière cette porte?

-Des choses qui n'te regarde pas gamin!

Il referme le petite fenêtre violemment, pourtant j'aurais juré avoir entendu de la musique et cette puanteur n'était autre que de la nourriture et du sang séché. Je toquais de nouveau plus sèchement. Il fallait que je sache ce qu'il y avait vraiment derrière cette porte.

-Je... Je viens de la part de Lhucien! Je sais qu'il est ici!

-Lhucien... moaui, lui c'est un bon gars! Bon tu m'fais perdre mon temps mais j'vais t'le chercher ton Lhucien!

J'attendais qu'il revienne quand j'entendis dans le couloir des bruits de pas. Je me plaquai bien au mur essayant de me faire aussi fin que le rideau, mais un soldat écarta le rideau avec violence et m'ignora, il s'approcha de la porte et coula sa bouche contre celle-ci et murmura quelque chose la porte s'ouvrit. Il allait entrer quand je le retint par la bras.

-Tu veux mourir petit! Ne retient jamais un soldat qui va se détendre!

-C'est que... moi aussi j'aimerais bien me détendre... Mais je ne sais pas comment entrer!

-Alors c'est que Le grand Teranh ne t'a pas donné ce privilège! Dégage de ma vue maintenant.

Il me tordit le poignet et je le lâchais, il disparu en referma la porte, pas besoin que j'entre encore en conflit avec des soldats. Je continuais à attendre quand la petite ouverture s'ouvrit, Je reconnue Lhucien qui me souriait de tous ses crocs.

-C'est bon fait le entrer c'est un ami!

-Oaui oaui!

Quand j'eus rejoins mon 'Ami', nous descendîmes un escalier étroit et sombre, la musique ce faisait de plus en plus forte et les odeurs de même.

-Dis moi, quand tu es venue, tu n'aurais pas croisé dans les escalier un soldat? J'ai l'impression de l'avoir déjà vu quelque part!

-Oui, mais c'est le genre de type qu'on fréquente peu avec not' bande! Une fois j'ai essayé de lui parler, sans succès. On n'a l'impression qu'il est ici que pour ce battre. Bref, je n'ai eu que son surnom, Renh. Moi j'te dis ne lui parle pas, il te déprimerait!

-Bien reçus!

Nous étions enfin arrivé au lieu que je m'étais imaginé. Une pièce large, qu'on en voyait pas le bout, un plafond bas tenue par des arcades taillées grossièrement dans la roches même de la montagne, une fumée dense d'un produit douteux faisait en sorte que l'on apercevait à peine les visages des gens où monstres, un bar avec un ogre courbé et lasse qui faisait le service, en face un petit promontoire où se tenait des musiciens. L'ambiance était lourde et pesante. Nous nous mîmes assit à une table ou se trouvait déjà d'autres vampires et elfes déchus. Ils rigolaient bruyamment.

-Alors Lhulhu! C'est lui le nouveau! Ce gringalet! Et tu dis qu'il a tué à lui tout seul ce vieux fou?

-Ouaip! Vous verrez, il a beaucoup de capacité! Il s'intègre vite.

-Mais j'te reconnais, t'es l'esclave de Teranh! Il se mit à rire à plein poumon qu'il en toussa.

-Peut être mais il n'a pas choisi!

Lhucien venait de me prendre par l'épaule comme pour me protéger. J'étais un homme m***, j'avais pas besoin qu'on prenne soin de moi. Je repoussais violemment son bras et me mis debout.

-Houhou! Tu viens de te faire plaquer Lhulhu!

-Taisez-vous! Vous ne savez rien de moi et je n'ai pas besoin qu'on me protège! Je ne suis pas son esclave compris!

La colère m'avait poussé à prendre par le col celui qui venait de m'insulter. Il eut un rire jaune.

-Te fâche pas gamin! On t'accepte tu sais! Mais un petit bizutage ne fait pas de mal!

Je le reposais en douceur et me rassit. Lhucien s'excusa pour son geste et pendant qu'il parlait de chose et d'autre je sombrais dans mes pensées sans les écouter vraiment. Mon regard se posa sur le soldat qui ne m'avait pas laissé passer, Renh, je remarquais qu'il avait des oreilles d'elfes.

-Je reviens!

Lhucien me regarda partir sans un mot, je commandais deux pintes et parti à la table de Renh. Je m'assis à ses côtés et il grogna. Je lui présenté la boisson qu'il ignora.

-On raconte que vous êtes déprimant, je venais voir si c'était le cas!

-Oaui, je suis déprimant, maintenant que tu le sais dégage!

-Pourtant, je vous ai déjà vu, mais en même temps j'ai l'impression que je me trompe!

-Oaui ben trompes toi et va-t-en!

-Vous venez de quel régions?

Il sortit un couteau de sa poche et me le plante et les doigts, j'avais tressailli. Il me prit le visage entre ses mains et me le cola à quelques centimètres de son visage. il sentait la sueur froide, mais je fus étonné qu'il me dise autant quelque chose.

-Ne t'approches plus jamais de moi, ou ce couteau irait ce planter entre ces deux yeux rouges écœurant!

Une main se posa sur mon épaule et de suite Renh me lâcha en toisa Lhucien du regard.

-Viens, j'tavais dis de pas l'approcher!

Il longea le couloir, le chemin se faisait de plus en plus étroit et les pierres mal taillées écorchaient par endroit ses bras musclés, ses ailes pendantes et trainant au sol, il semblait fatigué. Sa plaie ne saignait plus, mais son esprit avait été secoué. En peu de temps, il avait du faire front, et résoudre plusieurs problèmes, lui qui n'aimait pas venir à Nagarla, préférant le lieu l'ayant vu "naître". Il repensait à son père adoptif tué par les soldats de sa soeur, ce génie incompris et tué bien trop tôt. Il repensait à son fils mort né. Il arriva dans une grande pièce dépouillée, il n'y avait qu'un tapis rouge et un lit immense. Il se posa dessus, voyant un de ses servant arriver et lui masser le dos en utilisant une pommade spéciale pour soulager ses cicatrices. Un homme sortit de l'ombre, le Capitaine ne le regarda même pas, il savait qu'il était là, il savait qui il était.

- Tu sembles fatigué maître.

- Je le suis.

- Quel en est la raison ?

- Tu la sais, ne me demande pas quelque chose que tu sais prophète. Dit moi plutôt, me vaincra t il ?

- Seul, non jamais.

- M'aimera t elle ?

- Non jamais.

- Me donnera t elle un fils ?

- Oui.

- Le verrais je un jour ?

- Non, elle s'enfuira avant que tu puisses le voir.

D'un mouvement sec et vif, il attrapa le diseur de bonne aventure par le coup applicant ses doigts longs et puissant sur ses artères.

- Je n'aime pas ce que tu me dis.

Il le jeta au sol le laissant se redresser, r'envoyant son esclave et recouvrant son torse avec un haut de lin blanc.

- Je ne peux échapper à mon destin.

- Mais tu veux échapper à l'amour jeune maître, seulement tu ne pourras jamais passer entre ses filets, il est le seul sentiment que l'on ne commande pas.

- Tu m'énerves prophète !

- Si tu veux mon avis maître, va à la taverne, boit avec tes soldats, apprends à les connaîtres et à reconnaîtres les futurs traîtres et les fidèles.

- Tu as raison.

Il se leva, frappant dans un mur, y laissant une marque bien visible sentant ses os brisés se reconstituer un à un. Il parcourut le même chemin en sens inverse, s'arrêtant devant la chambre des femmes, caressant doucement la porte en songeant à elle. Puis il se remit en marche, se glissant derrière le rideau rouge, et frappant à la porte.

- Quoi ? Oh... monsieur...

Il ouvrit la porte, quand le Capitaine rentra les rires et la musique diminuèrent peu à peu pour laisser place à une dispute entre trois hommes. Il vit son jeune esclave tenir tête à un de ses plus fidèles soldats.

- Tu n'es qu'un petit merdeux !

- Tu veux que je me fâches ou quoi ?

- Renh ! Gabriel ! Calmez vous bordel !

*Intéressant*

S'en suivit quelques echanges de coups violents avant que Lhucien n'arrive s'interposer en leur faisant signe que le Capitaine était là.

- Ici, on doit se détendre, fit il. Si vous voulez assister à un combat de coq c'est dans la salle d'entrainement que ça se passera compris ?

Ils dirent tous oui, comme si leur voix n'en faisait qu'une s'exprimant à l'unisson.

- Bien ! Tournée générale, je vous offre boisson à volonté se soir, profitez en !

Il prit une choppe de bière et s'installa à la table de Gabriel.

- Corènh n'est pas un mauvais bougre, mais il en a bavé, tu peux apprendre beaucoup de chose grâce à lui, mais il ne te laissera jamais faire, dit il en riant.

Je ne sus vraiment ce qui me surpris le plus, le fait que Teranh s'assoit parmi nous comme un vieux pote qu'on aurait plus vus depuis longtemps ou bien le prénom de cet elfe dont maintenant j'avais déjà vu, étant donné qu'il n'était autre que mon oncle. Enfin pour moi ce n'était plus un membre de la famille. Je fus submergé par un accès de colère profond. S'il ne nous avait pas trahi, papa serrait surement encore en vie. Seulement avec Teranh dans les parages impossible de lui régler son compte, j'attendrais mon moment. Pour l'instant une tournée général venait d'être offerte et j'avais bien besoin de me changer les idées oublier où je me trouvais et toutes les choses horribles que j'avais faites. Je levais mon verre bien haut et bu d'une traite mon verre de bière. Toutes les personnes à cette table se rirent de moi, je crois que ce fut à cause du fait que je ne tenais pas l'alcool, en même temps je n'étais qu'un gringalet. Lhucien me donna de temps en temps de grandes claques dans le dos à chaque fois qu'il finissait une blague. En tout cas, j'avais l'esprit gaie et j'en étais un mon cinquième verres. L'ambiance était plus joyeuse qu'au départ.

Emporté par le rythme de la musique je me mis debout sur la table et me mis à danser comme un nigaud, je fus rejoins par d'autres camarades tous plus saoul les uns que les autres. Cela faisait du bien de ne plus penser, j'avais la tête remplie de fleur et de vapeur d'alcool, j'en avais même oublier ma pauvre sœur. Quand ce souvenir de ses pleures lorsque j'avais du la laisser seule me revint, je descendais de la table et m'assit sur ma chaise s'effondrant dans mes bras. Je devais avoir l'alcool triste surement car je commençais à débiter toutes mes peines en montrant du doigt Teranh.

-Voilà, vous avez tué mon père...je vous déteste à point HIP... que je vous tuerais de tout mon cœur... quand j'aurais mis ma sœur à l'abri!!! HIP

-Hé! Tu veux te faire tuer... Taies-toi idiot! me dit Lhucien aussi saoul que moi, me plaquant sa main sur ma bouche.

-Oh, c'est bon! DE doute façon tout le monde le sait que je l'admire guand même... Il est fort et puis il est grand... Moi chui qu'un Hip... Lhucien j'en peu plus, j'veux moi aussi être fort!

Je me jetais dans ses bras pour continuer à pleurer sur mon sort. Je vis Teranh avoir un sourire en coin, mais je m'en moquais éperdument. Pour l'instant je décuvais avec difficulté. Soudain ce monstre pris la parole.

-Ce soir, et comme chaque fois par mois! Vous aurez le droit à choisir un petit encas exceptionnel. Elles vous attendent chacune dans vos cellules.

Je le regardais avec des yeux ronds, comment ça un petit encas? J'aurais le droit à ma dose de sang ce soir? Pourtant il venait de dire tout le monde... Les elfes ça ne mangeait pas d'humain! Je ne m'en souciais guère d'avantage. En ce moment je me demandais comme j'allais pouvoir retrouver ma cellule sans me prendre tous les murs. La taverne se vida petit à petit et Lhucien semblait aller mieux, il me proposa de me ramener. J'acceptais volontiers, j'aurais l'occasion de lui poser des questions.

-Dit Lhulhu!!! C'est quoi cet encas? C'est vraie que j'ai faim mais bon...

-Oh non! Bah tu vois pour pouvoir garder le moral des troupes, il y a bien sur la taverne... mais nous sommes des hommes après tout! Tu comprends?

-Ouai, mais c'est horribleeeeeuuhhh!!!

-Houla t'es encore saoul toi!

Je hochais la tête péniblement, je n'avais pas l'esprit assez claire pour retrouver mes questions. Nous fûmes arrivés devant ma porte, il me posa contre le mur et l'ouvrit. J'avais le regard vitreux, mais c'était la première fois que je le regardais bien. Il avait les cheveux noir jais attachaient dans le dos par une ficelle grise, ses traits étaient aussi fin que les mien, seulement lui avait un visage plus viril tout de même. Il avait tout le temps un sourire qui dévoilé en permanence ses crocs, quand à ses yeux ils étaient en permanence rouges feux, pas comme les miens qui n'étaient que rouges ternes ou rouges rubis. J'étais toujours perdu dans sa contemplation, quand je remarquais qu'il me scrutait lui aussi. Je détournais le regard gêné, je n'aimais pas être observé ainsi.

-Tu vas bien? Me demanda-t-il gentiment.

-Oui, merci! Tu peux partir maintenant... On se retrouve plus tard!

Il me regarda encore une fois et s'en alla la tête basse. Je fus soulagé qu'il parte, j'avais quelque chose en moi qui bouillait quand il était là, enfin depuis tout à l'heure et impossible à expliquer. Est-ce de la haine? Pourtant je l'appréciais moi... J'oubliais ceci en découvrant une jeune elfe sur ma couche. Je grognais d'horreur, elle était plus pâle que moi, sa peau recouvrait ses os et pourtant elle me sourit quand j'entrais. Je m'assit à côté d'elle et elle commença à me masser les épaules. Je fronçais les sourcils.

-Arrêtes ça tout de suite!

-Vous n'aimez pas?

Je fus décontenancé quand elle me tutoya. Je la pris par les épaules et la plaquais sur le lit. J'avais soif, pourtant elle était encore bien vivante et elle ne semblait pas avoir envie de mourir. Mais quelqu'un me pardonnerais si je faisais ça pour la sauver de la perversité dont elle s'entrainait elle même?

-C'est bien ce qu'on raconte! Vous semblez triste et chétif, mais vous vous cachez. En réalité vous êtes un dur!

-Tu ne peux pas te taire deux secondes ou bien changer de ton! Ta voix me déconcentre...

-Comme vous voudrez!

-Rahh tu m'énerves! Tu ne vois pas que je suis en train de lutter pour ne pas te vider de ton sang! alors avec ta voix aguicheuse tu ne te sauveras pas!

-De toute façon je dois bien mourir un jour et puis on m'a dit que tu pourrais faire ce que tu voulais! Alors si tu as envie de me tuer soit. Mais tu ne préfère pas te soulag...

-Je ne suis pas ce genre de type!

Je m'écartais d'elle son souffle était trop envoutant. Non pas que j'allais lui sauter dessus, mais je ne voulais pas la tuer... du moins pas maintenant. Je devais surement être idiot, alors que tous mes camardes devaient passer une bonne nuit, moi je refusais quoique ce soit d'un belle créature étendu sur mon lit. Je me pris la tête dans les mains en soupirant.

-Vous ne vous sentez pas bien? Vous voulez que je vous fasse oublier ces choses horribles?

C'en était trop. Mes pulsions masculines et vampiriques prirent le dessus, je la plaquai de nouveau sur le lit et commençais mon affaire en vous épargnants les détails. Sauf, que dans cet état second je ne pus vraiment me contrôler, son cou était à proximité de mes crocs et son souffle chaud dans mon cou n'arrangeait en rien. Je ris intérieurement à cette elfe stupide et sans défense. J'enfonçais délicatement mes canines dans sa chair, elle frissonna sans se soucier du danger.

*Était-elle sérieuse lorsqu'elle me disait que ça ne la gêner pas de mourir?*

Je commençais à boire son sang, doucement au début puis de plus en plus vite en même temps que le plaisir monté. Je ne pus enlever mes crocs. Elle cria de plus plus en fort de peur et je collais ma main sur sa bouche.

*Trop tard minette! J'ai soif*

-Merci pour ce que tu m'as donné! lui dis-je dans l'oreille.

Sa tête tomba mollement sur le côté, je poussais le corps en bas de mon lit, puis m'assoupis. Le lendemain je me réveillais en quête de trouver Conrenh pour lui régler son compte. Je vis par le même occasion que le corps de ma victime avait été enlevé de ma cellule. Une charge en moins.

Ce soir là, il fut le dernier à quitter le bar, le dernier à boire un verre, mais le seul à ne pas être soule. Il repartit dans sa chambre, mais au lieu de dormir, il s'entraîna encore et encore pour évacuer ce qu'il avait en lui. Les sentiments rendaient faibles, et il l'avait compris depuis bien des décennies maintenant. Il ne prit pas le temps de se reposer, dés l'aube, il enchainait les combats dans la salle d'entraînement, vainquant ses soldats à chaque fois, d'une part il était heureux de voir qu'il se perfectionnait au point de devenir presque invaincible, d'un autre coté, il les aurait bien châtiés pour leur manque de guaillardise. Cinquante soldats passèrent entre ses mains, il n'en tua aucun trouvant cela inutile, mais ça le les exemptaient pas de blessures profondes et douloureuse. Le Capitaine était passé maître dans l'art de ses éléments, il savait consummer quelqu'un de l'intérieur, envoyer sur lui des dizaines de tranches d'air plus aiguisées qu'une fine lame, former une tornade de feu et d'air, aucun être à part les mages ne savaient, normalement, comment combiner deux élèments, malgré son statut d'elfe, il avait appris à le faire. Ses hommes l'enviaient et le détestaient, cependant son autorité empêchait les coups d'éclats ou les trahisons.

*Du moins... pour le moment !*

Il envoya son pied droit dans la mâchoire de son adversaire, faisait une rotation sur lui même avant de retomber sur ses deux pieds, stable et droit. L'autre était totalement sonné, il déambulait comme un ivrogne, frottant sa joue, son os s'était détaché de son crâne, son maxillaire inférieur était totalement branlant et douloureux, et quand le pauvre elfe s'en rendit compte, il tomba à genoux se mettant à pleurer. Deux hommes le relevèrent et l'emmenèrent à l'infirmerie.

- Un autre volontaire pour le massacre ? Euh... le combat, dit il en riant sournoisement.

- Moi !

- Tu as déjà prouvé ta valeur Renh, ça ne sert à rien je connais tes techniques et toi les miennes. Je préfère éprouver les nouveaux.

- Laissez moi vous combattre, ça fait longtemps.

- Bien.... après tout ça te donnera une autre occasion d'avoir été à deux doigts de me faire tomber.

- Je vous ferais tomber cette fois si, je maîtrise mon élément de mieux en mieux.

- A oui... l'eau... bien en garde !

Ils se postèrent face à face, cent mètres les séparaient, personne ne parlait pour l'instant Corènh avait été le seul à avoir réussi à blesser le Capitaine, même si il ne l'avait jamais fait tomber. Il en fallait beaucoup avant de le faire céder. Sans suivit un combat haletant, chacune des attaques fumantes de Teranh étaient anéanties par l'eau de Renh, et vis versa. Il n'y avait que contre le vent que le jeune elfe meurtri ne pouvait rien faire. Et le Capitaine l'avait bien compris, il envoya plusieurs tranches d'air dans sa direction, mais à sa grande surprise, c'est lui qu'elles frappèrent et non son soldat, ses bras et son torse avaient été meurtri mais il était toujours debout.

- Comment as tu fais ? seul l'air peut renvoyer l'air.

- J'ai utilisé la vapeur d'eau, elle est moins puissante, mais efficace par moment.

- C'est bien ! Trés bien ! Vous tous, oui vous ! dit il en montrant tous ses soldats. Prenez exemple sur lui, et je dis ça sérieusement, la résistance à beau être anéantie, les mages n'ont pas demandé la fin du combat, et tôt ou tard, Tomah et moi entreront en conflit pour le pouvoir suprême, il ne peut y avoir deux chefs éternellement. alors si vous voulez rester en vie longtemps et espèrer un jour devenir des pères de familles tranquilles bougez votre cul bande de molassons !

Les portes s'ouvrirent interrompant son discours virulant mais juste.

- Gabriel, tu t'es enfin réveillé ! Tu as loupé bien des choses intéressantes, tâches d'être présent la prochaine fois.

Des murmures enflèrent entre les soldats, pourquoi n'était il pas réprimandé comme tout retardataires ? Il se faisait fusiller du regard, mais peut avait compris que Teranh l'avait fait exprès pour pimenter un peu l'ambiance entre ses hommes.

Je m'inclinais avec beaucoup d'ironie et fus très content de trouver le traitre.

-Me permettez-vous de combattre mon oncle?

Je regardais Teranh encaisser le coup, j'avais désigné Corenh en parlant. Même ce dernier recula d'un pas, il ne semblait pas y croire.

-Je suis venue me venger, je sais que je ne serais jamais assez fort pour le tuer, mais je veux qu'il souffre!

J'étais remplie de haine, mon oncle réalisa enfin qui j'étais. Il me regarda longtemps pour compatir à ma douleur.

-Je serais bien curieux de savoir pour quoi Gabriel?

-Soit je vous laisse! Mais je ne veux qu'aucun de vous deux meurt! Dit Teranh satisfait et enjoué de connaitre l'issue de ce combat.

Je m'approchais de Corenh, j'avais les sourcils fronçais et les yeux plus rouges que jamais. Puis je lui résumais en quelques mots la situation.

-Traitre! Si tu ne nous avez pas abandonné, papa et Liamh ne serait pas mort! Maman n'aurait jamais été enfermé toutes ses années, et Sora serait une jeune femme épanouie au lieu d'être une femme sur ses gardes tout le temps! Tu es fier de toi?

-Et en ce moment gamin, lequel de nous est plus un traitre?

Il n'avais pas le droit de jouer la dessus, si j'étais ainsi maintenant c'est car tout était de sa faute. La colère défigura mon visage et une boule d'air se forma automatiquement entre mes mains que je balançais sur mon oncle, il l'esquiva avec beaucoup de grâce. S'ensuivit un combat rapide, à chaque fois mes attaques étaient veines tandis que lui me touchait à tous les coups, même si ce n'étais que de l'eau, une douleur persistait entre mes côtés, l'une d'elles devait être cassé, ce qui m'empêchai de respirer normalement. Dans l'assemblée je reconnue des hommes avec qui j'avais trinqué la veille, ils semblait tous se moquer de moi... Sauf Lhucien, on avait l'impression qu'il priait pour que je gagne, j'avais envie de lui crier que cela était inutile. Mais à ce moment je pris de l'eau en pleine figure, une bulle d'eau qui ne voulait pas quitter mon visage, l'air commençait à me manquer. je tomber à genou essayant de l'enlever, mais c'était comme essayer de toucher les nuages, mes mains passaient à travers sans grand résultat. Ma vue se troubla peu à peu. J'entendis un ordre lointain et la bulle disparu, je pus respirer à grand air ce qui me brula les poumons. J'étais sot d'avoir cru que je pouvais lui faire autant mal que ce que j'avais ressentit lorsque mon père était mort dans mes bras. Mon instinct animal se réveilla, j'étais à quatre patte, mon dos était courbé et je grognais. Je sautais sur mon oncle, je savais à l'instant qu'il allait me jeter encore une bulle d'eau, mais je pus l'esquiver grâce à grand-père. Je fonçais sur lui, il sembla surpris et j'en profitais pour sortir une de mes dagues et lui faire une profonde entaille dans le ventre. Il souffrait mais ne cria pas pour autant.

-Alors tu veux jouer comme ça d'accord! Aucun pouvoir maintenant!

Il sortit une épée magnifique de son fourreau et la fit tournoyer en avançant vers moi. Le seul problème était que je n'avais que des armes courte, il faudrait que j'attaque au corps à corps. Je m approchais de lui en courant le plus vite possible, il se prépara, j'étais proche mais pas encore assez, lui aussi se mit à courir vers moi. Puis au dernier moment, il changea de direction, j'étais dos à lui, je savais qu'à cet instant j'étais perdu. Je sentit la lame froide traverser mon épaule, je ne pus retenir mon cris, par désespoir, je lançais de toutes mes forces ma dague derrière moi, j'entendais un bruit de chair. Je tombai à terre et je vis mon oncle faire de même, il enleva l'arme et je vis qu'elle s'était logé dans son œil droit. Il n'avait pas anticiper mon attaque surtout que je ne savais même pas ce que je faisais à ce moment. Je crois que je vomi en voyant tout ce sang sombre sortir par cet orifice, mais la encore il ne cria pas. Il se releva dignement et sortit de la salle, je crois que Ternah l'avait suivit. J'aurais voulu être comme mon oncle à cet instant, et n'avoir jamais crié. Je sentis qu'on m'enlevait la lame et la je contins ma douleur en serrant les dents. Je voulais me lever tout seul, sans réussir. Plusieurs mains m'aidèrent. Je cicatrisais déjà. Je reconnue quelques gars d'hier. Finalement, ils étaient plutôt sympa.

-Il ne saigne plus, amenons-le plutôt dans sa chambre, dit Lhucien.

On me porta à moiter malgré mes protestations. Je songeais que je n'étais qu'un idiot, à cette allure j'allais bientôt mourir et je ne voulais pas laisser ma sœur toute seule. Je jurais qu'à partir de maintenant, j'allais m entrainer comme il convient et le moment où je serais assez fort je tuerais mon oncle.

-C'est bon... On se retrouve à la taverne ce soir les gars! Je vais m'occuper de lui à présent.

Je les vis partir tour à tour en me tapant sur le bras par compassion et cela me dégouta. Je n'avais plus rien sauf cette douleur dans l'épaule qui m'empêchait de marcher à peu près droit. j'avais rendu mon oncle borgne et cette pensée me fit sourire.

-Ça va?

-Ouai, à peu près... je tiens le coup! Lhulhu, rappelle moi de m'entrainer avant de foncer comme un idiot! Dis-je en riant ce qui le fit sourire aussi.

Il m'aida à m'allonger sur mon lit miteux. Il prit une carafe d'eau, en mouilla un pan de sa chemise et il me tapota le front. Je me sentais serin et je fermais les yeux.

-Tiens, reprend des forces!

-Hein!! marmonnais-je en ouvrant les yeux, ça va pas la tête! Je ne pourrais jamais m'arrêter!!

-Eh bien moi je pourrais!

-Non, je ne veux pas faire plus de victimes... cette fille hier soir... je l'ai tué!

-Je suis un soldat, je n'ai pas peur et toi tu es idiot qui a besoin de boire!

Je ne lui dit rien et je plantais mes crocs dans sa chair avec répugnance, malgré le fait que son sang avait bon gout. Il avait du sentir que j'allais le vider et il me poussa avec violence à temps.

-Tu te sens mieux?

-Merci, dis-je en m'essuyant le bouche.

je fermais les yeux à nouveau, j'étais éreinté. Soudain je sentis des lèvres douces se poser sur les miennes. Cette chose qui m'avait brulé jusqu'à présent en l'absence de Lhucien venait de se calmer.... Comment est-ce possible?

Il suivit son soldat de prêt, les deux hommes arrivèrent vite à l'infirmerie, Corènh ne disait rien, en même temps, il en avait tant enduré depuis son arrivée dans l'armée que depuis, il était incapable de montrer sa douleur. Mais le Capitaine savait qu'intérieurement il hurlait, un de ses talents étaient de pouvoir ressentir la douleur des gens, normal pour un télépathe. Mais avec les années, il avait apprit à ne pas se laisser bouffer par les sentiments des autres.

L'infirmier lui lança un regard inquiet et négatif, le maître se posa dans un coin et vit son guerrier endurer un lourd soin chirurgical, son oeil était définitivement perdu, le sang s'écoulait abondament sur son visage, il était défiguré, atrocement défiguré... même Teranh semblait en être dégoûté. Il resta là attendant qu'il se fasse soigner, lisant dans ses pensées, et Corènh le savait.

- Décidément, j'ai ta soeur et ta nièce en haut, ton neveu et toi dans mes rangs, la famille Riski aime le coté obscur, dit il en riant.

- Rik n'aurait jamais laissé faire ça, Tyna non plus d'ailleurs, je sais qu'elle a du être amérement déçue quand elle a su que son fils vous avez rejoint. J'aimerais tant revoir mes petites soeurs, et je sais que vous le savez.

- En effet, pour Sora, je ne peux rien te promettre, même mes chasseurs n'arrivent pas la retrouver. Quand à Antalia, elle attend mon enfant, c'est tout ce que tu sauras.

Le soldat n'eut pas besoin de lui dire ce qu'il ressentait, son âme était comme un livre ouvert sur sa vie et ses sentiments, il n'y avait qu'avec Teranh qu'il n'avait pas besoin de s'exprimer. Une fois le soin terminé, et un bandage posé sur son oeil, il se leva difficilement, à cause de tout se sang perdu, mais il se leva tout de même, suivant son Capitaine, qui le conduisit dans une petite salle, deux fauteils et une table y étaient installés, un rideau vert à coté donnant sur une petite chambre. Il se posa dans un des fauteuils, laissant Corènh observer les lieux. Une servante leur apporta de quoi boire et manger, après un tel combat, leurs forces avaient besoin d'être renouvelées. Elle s'inclina ne les regardant pas, et repartit rapidement.

- Ca te plait ?

- Oui, on est où ?

- Chez toi, se sont tes nouveaux quartiers. Tu ne fais plus partie des troupes.

- Pardon ? il s'assit rapidement troublé par cette annonce. Mais...

- C'est un ordre, je veux la victoire, et je ne l'aurais pas grâce à un borgne, tu es un excellent soldat, si tu était faible, je t'aurais achever. Mais le fait est là, tu es le seul à m'avoir toucher à chacun de nos combats. Je sais que c'est ton frère qui t'as appris à te battre, tu peux le remercier. Et c'est pourquoi, je veux que tu sois un maître d'arme, l'un d'eux est mort il y a pas longtemps, un post est vacant, il te revient.

Même si ce rôle ne lui plaisait pas, le guerrier remercia plusieurs fois le jeune elfe, se courbant à plusieurs reprises, sans le fixer. Teranh se leva précitamment, et le félicita avant de s'en aller. Il regagna ses quartiers et fit venir Antalia.

- Ton frère a été grievement blessé par ton neveu, ne dit rien, je sais ce que tu penses, par contre j'ai besoin de toi. Le marché est simple si tu veux avoir la chance d'élever ton enfant à mes cotés, convaint Heaven de devenir une de mes épouses et de me laisser l'enfanter. Je n'arriverais pas l'avoir par la force, je le sais, c'est son coeur que je dois atteindre, hors je ne peux pas torturer ou tuer son frère il m'est précieux pour l'instant. Donc tout repose sur toi. Fait le, et tu resteras à mes cotés, et si c'est une fille, je te promets que je te laisserai l'élever, que je ne l'enverrai pas ailleurs, mais si c'est un garçon tu le garderas le temps necessaire avant qu'il ne me revienne de droit. Tu as compris ?

- Oui... fit elle doucement.

- Je sais que tu penses que je suis un monstre misérable, et tu as raison, mais honnêtement, je m'en fiches.

Il l'attira contre lui, l'embrassant un peu et jouant avec elle avant de jouer un peu avec son corps, deux heures après, il la renvoya dans sa chambre comme une gueuse. Son prophète arriva.

- Tu sais qu'elle va mourir en accouchant ! Pourquoi lui promettre de telle chose ?

- Tout simplement pour la rendre docile, c'est une mère, et même si son enfant est le fils de l'enfer, elle fera tout pour lui.

- Tu es cruellement intelligent maître.

- Je sais ! Sort maintenant !

Il se retrouva rapidement seul, se posant prêt d'une petite lucarne qu'il avait fait faire, contemplant la lune.

"Et dire que mon seul ennemi est un astre nocturne..."

Son rire machiavélique fut sûrement transporter par le vent à travers le continent, glaçant les os de tout ceux qui l'entendaient, le rendant plus fort à chaque instant.

Antalia fut raccompagnée par deux gardes jusqu'à la chambre des femmes, des petites larmes coulaient sur ses joues en imaginant Corénh blessé et en sachant que Heaven risquerait fortement de ne pas l'aider. Elle rentra dans la pièce, se faisant accueillir par sa nièce.

Je lui sautais gentiment dessus en essayant d'épargner son bidon qui était assez énorme en y repensant. Elle s'assit dans un coin, les autres femmes en s'occupaient pas de nous, moi qui pensait qu'on aurait été toutes solidaires, mais apparemment non, elles n'en avaient rien à faire.

- Qu'est ce qu'il te voulait ?

- Il m'a proposé un marché, et j'ai besoin de toi.

- On s'en fout, on s'enfuira avant que tu ne doives l'honorer.

- Ecoute moi...

Elle prit ma main entre ses doigts fins et gelés, son regard était éteint, sans vie, elle la posa sur son ventre et je sentis son bébé bouger.

- Il me laissera avec elle si tu acceptes de devenir son épouse.

- Hein !?

Je me relevais en vitesse, m'éloignant d'elle, et regardant les autres femmes se moquer de notre détresse. Ma rage se leva rapidement et des objets de toute sortes lévitaient au dessus de moi. Formant un rempart entre Antalia et moi.

- Hors de question !

- je t'en pris Heav' !

- Pourquoi le crois tu ? C'est un menteur cruel et avide de pouvoir.

- Il ferait n'importe quoi pour t'avoir même ça, je t'en pris, laisse moi avec mon enfant.

- Tu m'as abandonné et tu crois que je vais te faire ce plaisir ?

- J'ai suivit mon frère j'étais une enfant, et il avait raison au moins on est encore en vie nous !

- Mais à quel prix ? Tu es prête à me sacrifier à se monstre maintenant.

- Je t'en pris, tu sais ce qu'il fera d'elle autrement ? Une servante esclave qu'il offrira à ses soldats quand elle sera en âge, je ne veux pas ça pour elle, je t'en pris.

Mon sang ne fit qu'un tour en moi et tout les objets se fracassèrent violemment contre les murs, effrayant tout le monde, je ne touchais plus terre tant j'étais en rage. Je compris alors que je pouvais être puissante que ça pouvait devenir un moyen de le faire flancher. Je repris une position plus normale et me calma doucement.

*Je te tuerais, je te le promets !*

- D'accord, j'accepte, mais promets moi que si un jour tu peux t'enfuir avec ta fille tu le feras.

- Je...

- Promet le !

- D'accord, me dit elle doucement en me fixant.

Tu veux jouer à ça, tu va être servit, mais, fois d'Heaven Riski, tu viens de courir vers ta perte. Tu pourrais me faire tout enduré Téranh, je suis prête.

Je crois que je venais de dormir très très longtemps et lorsque je vis la silhouette svelte dormant sur une chaise à mes côté j'eus un petit sursaut. Je sentais encore son odeur sur mes lèvres et je pris peur. Je m'enfuis de ma cellule avant que Lhucien ne se réveille et je me dirigeais avec hâte vers la salle du trône, j'avais quelque chose en tête aujourd'hui: parler à ma sœur. Je savais que cela n'allait pas être facile, qu'elle m'en voulait à mort, mais je le devais pour voir si elle allait bien, car je ne l'avais pas revu depuis le jour ou je l'avais laissé seule avec ce monstre de Teranh. Je marchais d'un pas rapide tout en songeant à ce que je pourrais lui dire pour qu'il accepte ce rendez-vous. Je ne pouvais laisser mon esprit se focaliser sur le baiser de mon ami, pourtant cela m'avait en quelque sorte calmé, elles étaient si douce... Je me donnais un coup sur la tête pour me ressaisir, il fallait que je pense à Heav'.

Je fus arrivé bien vite devant la grande prote toujours aussi impressionnante et froide. Je la poussais avec force et je m'approchais du trône lentement. Je le vis assis nonchalamment l'air songeur et glacial. J'en eu un frison qui me parcourra tout le corps. Je fus enfin devant Teranh, je ne sais pourquoi mais je ne savais plus quoi dire, je le regardais avec insistance attendant qu'il lise dans mes pensées, mais je crois qu'il ne le fit pas puisqu'il me rendit mon regard. Alors je baissais la tête et déclara à voix basse.

-Je ne pense pas que vous allez accepter ma requête. Pourtant, je ne vous demanderai pas la lune, j'aurais aimé savoir s'il vous étiez possible de me laisser voir ma sœur Heaven, je m'inquiète fortement pour elle. Si vous le voulez, vous pourrez assister cet entrevus, bien sur il ne vous reste plus qu'à choisir vous voudriez bien me laisser la voir.

J'attendais voilà depuis cinq minutes avant que Teranh ne reprenne la parole ou plutôt comme seule réponse, il hocha la tête et envoya un garde la chercher, je crois que je pus lire de la curiosité dans ses yeux et de l'envie, cela me déstabilisa quelque peu. Soudain, j'entendis au loin des cris de protestation, cela me soulagea un peu car ils appartenaient à ma sœur et cela prouvé qu'elle était en bonne santé. La porte s'ouvrit sur une Heav' en furie et lorsqu'elle me vit, se calma aussitôt. Seulement j'en tressaillis parce qu'elle commença à me fusiller du regard puis elle avança vers Teranh d'un air menaçant. Je la retins par le bras avant qu'elle ne fasse de bêtise.

-C'est moi qui ai demandé à te voir... Je voulais savoir si on te traitait bien...

-Idiot! s'énerva-t-elle, comment veux-tu que tout aille bien? Maman est on ne sait où et toi tu es le pire des imbéciles... Je ne savais pas que...

-Laisse moi t'expliquer! C'est pour ton bien que je fais cela, je veux que tu es une meilleur condition que moi.

-Tais-toi je ne veux plus t'entendre! Si j'avais su!

-Si tu avais su quoi? Personne ne pouvais prévoir! Et puis estimes toi heureuse, tu es encore en vie et tu as intérêt à le rester pour maman...

-Ne l'implique pas dans tes magouilles Gabriel Riski! Et ou crois-tu que le peux avoir le moindre signe de bonheur dans cet enfer! Toi même tu souffres! Plus jamais tu ne seras la frère que j'ai aimé.... Tu... j'ai l'impression d'avoir perdu Gab' dès qu'il a osé franchir cette porte.

Je tressaillis, je n'avais pas imaginé à quel point j'allais avoir mal lorsqu'elle me l'aurait dit. Je crois que je me sous-estime. Je n'arrivais plus rien ajouter, en partit parce qu'elle avait tout à fait raison et d'un autre parce qu'un boule de colère me pesait sur l'estomac. Je ne pouvais repenser à tous ce qui venait de se passer, la libération de maman, moi emprisonné psychologiquement et ma pauvre sœur enfermé avec pour ce monstre. J'eus un haut le cœur. Je la regardais un dernière fois essayant de me faire pardonner.

-S'il te plait Heav'...crois moi, je ne veux pas que tu souffres!

-Tu n'es plus mon frère!

J'entendis Teranh rire gravement, comme s'il venait de gagner une victoire et pour sur, j'avais l'impression de mettre pris une gifle. Je ne pouvais plus rien faire, elle m'étais enlevée pour toujours, je ne pourrais plus jamais lui parler, elle venait de couper le dernière espoir d'une quelconque réconciliation.

-Bien bien bien! Ton temps de parole est terminé! Tu peux t'en allait, j'ai à parler avec ta sœur!

Le monstre il en souriait, mais je ne pouvais plus la protéger, elle en avait décidé ainsi. Je sortis de la pièce la tête basse, ne regardant une seule fois celle que j'allais jamais revoir. Je marchais au hasard à travers la montagne. Je fus devant la porte de la salle d'entrainement, je songeais justement que j'avais besoin de me défouler. Je posais ma main sur la poignet pour ouvrir la porte quand une main masculine et apaisante vint se poser sur la mienne. Je n'avais pas besoin de me retourner pour savoir à qui elle appartenait.

-Je me suis fait du souci, j'ai cru que tu étais allé te battre encore une fois sans raison!

-Il l'avait mérité et puis j'ai pus voir ma sœur à l'instant... seulement...

-Tu sembles bouleversé! tu sais si tu as besoin de parler je suis là!

-Justement! Tu es trop souvent là! Tu n'as pas quelque chose d'autre à faire au lieu de me tourner autour.

Je venais de m'en porté contre mon seul ami et le dernier, jeu peur qu'il se sauve comme tout le monde, mais le souvenir du baiser me fit peur. J'appréhendais cette sensation bizarre en moi chaque fois qu'il se trouvait près de moi. Il enleva sa main pour la poser sur mon épaule, j'eus l'impression qu'on venait de me chauffer au fer à blanc. J'avais si peur que je ne pus répondre et je m'enfuyais à nouveau, il ne me rattrapa pas. Je descendais vers les prisons, là avec la force du vent je tordis un barreau et pénétré dans une cellule. Il s'y trouvait une bien pâle jeune vampire, elle devait être plus âgé que moi, mais il me fallait savoir si j'étais toujours normal, si j'étais toujours celui que j'avais toujours été, dans le cas contraire, Heav' aurait raison, j'aurais changé à un tel point qu'elle n'avait imaginé elle même. Cette abime sous mes pieds qui grandissait à chaque pas me terrorisé. Je ne pouvais savoir qu'elle serait mes limites...

Il s'approcha d'elle, l'attrapant par le poignet pour la rapprocher de lui, accollant ses lèvres aux siennes, elle fut sienne durant une seconde, puis il ressentit une forte douleur sur sa joue droite, elle ne l'avait pas loupé, faisant ressentir se claquement comme un echo persant s'échouant sur les roches taillées de la montagne. Il lui enprisonna ses deux mains dans les siennes, la bloquant contre lui, faisant signe à tout ses gardes de partir et de les laisser seul, il l'emmena sur un tapis de peau de bête posé pied de l'escalier menant au trône, il la fit s'agenouiller non sans difficulté, elle se débatait comme elle le put, mais rien ni faisait, il la voulait et quoi qu'elle fasse, il la maîtrisait.

- Je sais qu'Antalia t'a parlé, tu es en train d'y repenser, je ne pensais pas que tu accepterais, mais tu l'as fait, alors laisse toi faire maintenant, dit il en l'embrassant dans le cou, contrairement à se qu'elle aurait pu penser...

*Ses lèvres sont si douces... non reprends toi, c'est un monstre*

Il prolongea ses baisers, embrassant sa nuque, soufflant doucement sur sa peau, elle frissonnait, mais pas de peur...

- Même si j'ai accepté, ça ne veut pas dire que je t'aime !

- Je le sais, il caressa doucement ses cheveux et son dos, puis il la fixa. Au faite, tu es une excellente comédienne, il est persuadé que tu le hais.

- Mais je le hais !

- Tu veux le croire pour que ça fasse moins mal, mais ne te voile pas là face, jamais tu ne pourras renier cette autre partie de toi qu'il représente.

Il continua son jeu de séduction, heureusement que les servantes avaient mis cette drogue aphrodisiaque dans sa cruche d'eau, sans ça, il n'aurait pas eu cette facilité avec elle, jamais elle ne se serrait livrée avec autant d'ardeur et de désir.

Il la voulait tant depuis qu'il l'avait vu, il en profita largement, découvrant chaque centimètre de son corps parfait, ses courbes précieuses et généreuses, sa peau douce et laiteuse, ses frissons lorsqu'il l'embrassait. Il savait qu'elle ne l'aimait pas, et que sans cette drogue elle ne l'aurait pas désiré, et intérieurement il en souffrait. Il savait que les sentiments aveuglés les jugements les plus justes, mais là il n'en avait plus rien à faire, il faisait l'amour à la seule femme qu'il n'eut jamais désiré jusque maintenant. Elle tenta de le repousser à plusieurs reprises, mais ses soupirs de plaisir ne l'aidaient pas à se détacher d'elle, il la voulait plus que jamais.

Leur échange dura un long moment, il avait pu admirer tout ses endroits cachés, elle était plus belle, douce et sauvage que ce que son imaginaire avait bien pu lui dire. Elle était assise loin de lui, une sorte de kimono blanc posé sur elle recouvrant sa nudité, il avait un drap de soie orange enroulé autour de sa taille pour cacher l'objet de sa virilité, il était torse nu face à elle, ses cheveux tombant en bataille sur ses épaules, allant jusquà ses mamelons, cachant furtivement quelque une de ses cicatrices.

- Je sais ce que tu penses, et ce n'est pas vrai.

- Je ne te crois pas, et je ne te croirais jamais Teranh, tu es trop fou et cruel pour espérer cela des autres !

Elle était la seule qui pouvait lui parler ainsi sans craindre de représailles, la seule qu'il ne voulait pas torturer physiquement, la seule dont il voulait un fils héritier, la seule qu'il n'aura jamais aimé.

Je m'appuyais contre les barreaux tordu le temps que je reprenne mes esprits, à mes pieds gisait un corps d'un pâleur à faire peur, la peau translucide autour, une flaque de sang. J'en étais dégouté, d'un part car je n'avais éprouvé aucun plaisir, lors de mon affaire et j'avais fini par la tuer. Je sortis de la cage épuisé, la tête basse, les cheveux sentant le ronce et le sang séché. J'avançais sans but encore une fois. J'avais peut être un problème. J'étais enfermé dans la pire des montagnes, en sachant que ma sœur y était aussi par ma faute et que je n'éprouvais plus aucun désir pour la gente féminine, à croire cet endroit maudit m'avait transformé. J'étais trop impulsif, trop peu sur de moi, trop naïf, trop révolté, trop bizarre, j'étais tout trop négativement, pourtant, un homme me montrait des sentiments et je fuyais mon seul échappatoire pour ne pas finir en zombie. J'arrivais devant ma chambre, je trouvais que pour un esclave, j'étais plutôt libre d'aller ou bon me semble... peut être que si j'essayais de fuir, personne ne s'en rendrait compte.

*Non... je ne peux pas laisser Heav'... et Lhulhu dans cet enfer! Seulement fuir seul est plus facile qu'à plusieurs, peut être que si je revenais plus tard avec du renfort?... mais qui?! Je ne sais même pas si la Résistance est encore de la partie, je ne sais même pas si Sora est encore envie et maman... mais elle ne veut plus me parler!*

Au final trouvant que dehors était bien pire qu'ici, je parti à la taverne, je me commandais deux chopes, histoire de faire passer tous ses évènements. Là, je vis Corenh, il portait un bandeau et cela me satisfaisais un peu. J'aurais aimé tout de même lui parler, savoir pourquoi il avait rejoins ce monstre... Comment avait-il peut faire souffrir Rik et notre mère? Ayant fini mes deux verres, les joues rosies et la tête remplie d'ambition nouvelle, je me levais d'un bon et rejoins la table de mon oncle.

-Fais gaffe à toi! Tu vois cette lame... en son centre se trouve du poison qui se libère des qu'il est en contact avec de la chair! je ne ferais pas le malin si j'étais toi!

-T'inquiète... J'ai compris la leçon, je t'achèverais quand je serais plus fort que toi! Je voulais connaitre ton histoire. Tu me dois bien celle-ci, puisque je n'en ai jamais eu de toi le soir quand j'étais petit! Après je te laisse dans ta solitude...

-Soit! Si ce n'est que cela... De toute façon je n'ai aucun remord à avoir quitté cette maison étouffante... Je sais que toi aussi tu te sentais oppressé, mais qu'à cause de la culpabilité tu n'as jamais réussi à la quitter... Tout ça parce que tu vénérais ce Rik! Il aurait du m'écouter, il ne serait pas dans l'état ou il est maintenant et ta pauvre mère, si elle n'avait pas autant résisté, elle ne serait pas aussi faible aujourd'hui, elle aurait pus avoir une chambre descente, manger correctement, seulement elle a refusé les avance du chef qui s'était mis à la tête de Nagarla, en détrônant ce vieux fou de Vikthor! Quand à Antalia, elle a trouvait très vite sa place, de temps en temps, j'ai le droit de lui parler. Elle semble heureuse, j'ai bien fait de la forcer à venir, je pense qu'elle serait morte à l'heure qu'il est. Ici, malgré le lieux froid et sombre, on est bien logé, bien sur, il vaut mieux de ne pas faire parti de ceux qui sont prisonniers.

-Tu me dégoutes...

-Tu es encore révolté et jeune, mais dans quelques années tu seras plus serein et tu verras tous les avantages à te trouver ici!

-Je ne suis pas comme toi, je m'enfuirais avant!

-Ha, oui c'est vraie que le sang de Riski Rik coule dans tes veines et tu es le super courageux qui croit qu'il va réussir à sauver sa sœur par la même occasion. Tu vas te brûler les ailes, petit!

-Je m'en fiche, mais jamais je ne finirais comme toi!

Sur ce, je me levais, le laissant avec ses idéologies. Je me dirigeais vers la surface encre plus déprimé que jamais. Ma sœur me détestait, mon oncle me torturait l'esprit et Teranh avec ces grands airs m'énervais! J'étais enfin en haut, un problème de plus me tomba sur les épaules, mais pas un genre de problème qu'on a envie de se débarrasser, mais plutôt le genre de problème, dont tu ne sais pas comment le résoudre, même si au fond de toi tu connais la réponse.

-Tu sais, ce baiser! Si tu veux l'oublier, je ne vois pas d'inconvénient... je vois bien que je te dégoute. Ton regard, tu en trembles même!

*Si seulement tu savais les raisons de ce tremblement, tu ne semblerais pas aussi triste! J'ai tellement peur, de ce sentiment, que je n'arrive pas à l'exprimer par de geste, je n'arrive même plus à te parler. Tout est nouveau, j'aurais honte du regard des autres, j'aurais peur de te blesser en te fuyant en public! Admet-le! Deux hommes ensembles, ce n'est pas commun? Je ne voudrais pas non, plus qu'il t'arrive quelque chose à cause de cette relation!*

-Je crois qu'on devrais arrêter... Oublie ce baiser! On arrête de se voir, pour moi ce serait un supplice!

Il tourna les talons, j'étais paralysé. Je voulais lui courir après, lui demander de me comprendre, d'avoir entendu ma conversation en moi, puisque j'étais incapable de parler. Je voulais qu'il entende mon cœur battre de plus en vite à chaque pas qu'il faisait de plus en s'éloignant de moi.

-Non! fut le seul mot qui sorti de mes lèvres.

-Non quoi? Tu penses peut être que deux hommes c'est impossible? Mais moi je te répondrais et alors! Qui a dit que les hommes devaient absolument aimer les femmes! Tu penses être une erreur de la nature? Eh bien je te répondrais que si tu étais une erreur, je n'aurais pas posé mes yeux sur toi, puisque les erreurs sont fait pour être éliminé! Tu penses que tu ne sais pas vraiment comment réagir avec moi? Je te répondrais que si tu penses ressentir quelque chose pour moi, alors tu ne devrais pas hésiter, je serais patient, car je sais tout les sentiments étrange qui nous traverse la première fois!

*Continue... tes mots me réconforte, m'apaise! Je sens qu'on peut le faire tous les deux! Tu viens de répondre à toutes mes angoisses! Je ne veux plus hésiter! Mais le regard des autres me gêne beaucoup.*

-Bon je dois aller m'entrainer! Si tu as un réponse à me donner, je serais dans la salle d'entrainement! A cette heure de la journée, la plupart son en mission, ou dorme... Je serais seul!

Il s'en alla. Il m'avait tout de même enlevé un poids terrible. Il venait de m'informer qu'il serait seul, car il devait savoir que j'appréhendais le jugement des autres, il m'avait dit qu'il connaissait l'état ou j'étais. Je partis dans ma chambre, pour pouvoir réfléchir à tête reposée.

Le tournoi débuta, teranh observa ses sujets, ses soldats, ses capitaines tous à l'affut, un premier combat eu lieu incluant Lhucien, Corénh faisait partit des "jurés" qui devaient s'assurer du bon déroulement des épreuves, le combat dura une demie heure, Lhucien l'emporta aisémement, il se retrouva dans un nouveau combat avec 4 bleus, la tâche était simple pour lui. Gabriel fut appeler dans le deuxième ring, ses adversaires étaient bien plus expérimentés que lui, pour l'instant, on vérifiait leur équipement, dans cinq minutes, il devra monter et affronter les autres.

Teranh se tourna vers Heaven et la contempla, c'est vrai qu'elle était belle, sublime même dans cette robe de reine, d'ici quelque jour, la cérémonie aura lieu, et elle aura son diadème qu'elle ne devra jamais quitter, elle deviendra sa première épouse, surplombant les autres, les rendant folle de jalousie, prenant la place que sa propre tante occupa peu de temps avant elle.

- Tu veux que je te confies un secret ?

Elle inclina la tête prêt du visage du Capitaine pour entendre ce qu'il lui dirait.

- J'espère que ton frère ne gagnera pas.

- Pourquoi ? demanda t elle doucement.

- Car le gagnant m'afrontera et trouvera la mort, un soldat capable de vaincre tout les autres et trop dangereux pour mon égo.

Elle resta secrète et fermée, mais il lut dans ses pensées l'angoisse qu'elle se faisait pour un frère jumeau qu'elle n'était plus censé aimer, il ricana et applaudit Lhucien qui venait de remporter son deuxième combat, il lui indiqua de se reposer en attendant que les deux prochains combats se passent et s'achèvent.

- Tu as peur Heaven je le sais, mais si tu préviens Gabriel, ma vengeance sera terrible, et croit moi bien, je le l'épargerai pas.

Ravagée ? non...
Dévastée ? non....
En colère ? non....
Envie de meurtre ? assez....
Dégoutée ? beaucoup....

En faite, ce que je ressens c'est un peu tout ça, quelle ordure, enfoiré... salop... co****d.... si seulement je pouvais venir te tuer dans ton sommeil...

- Essaye tu n'y arriveras jamais, et arrête de m'insulter donzelle !

- Arrête de lire d'en mes pensées et tu ne sauras pas que je t'insulte !

Il grogna quelque instant et se concentra de nouveau sur le tournoi, on venait d'annoncer le début du combat de Gabi, je sentais mon coeur se serrer.

*Pourvu que tu perdes petit frère, c'est cruel de dire ça mais je souhaite tant que tu ne gagnes pas...*

Dans ma confusion, je n'avais pas réagit que Lhucien était aussi dans cette salle, je le pensais encore dans la salle d'entrainement, et lorsque je le vis monter sur le ring et gagner ces matchs, je fus soulagé de voir qu'il n'était que légèrement blessé. C'était à mon tour enfin de monter sur ce ring. Je vis ma sœur me toiser du regard, elle devait encore beaucoup m'en vouloir, j'eus un pincement au cœur lorsqu'elle tourna la tête que la cloche sonne la début du combat. J'aurais voulu lui crier que je l'aimais encore et que je faisais tout pour trouver un moyen de nous échapper.

Devant moi se tenait, cinq grand baraqué. J'entendis ma sœur pousser un soupir de soulagement, je ne comprenais pas, était-elle contente de me voir hacher par ces mecs? Je n'allais pas lui faire ce plaisir! Alors au lieu de partir tête baissé comme je le faisais d'habitude je regardais leur façon de bouger, je sortis lentement mon épée. Mais l'un deux semblait avoir des pouvoirs parce que toutes les épées que l'on tenait en main se retrouvèrent hors du ring, impossible d'allait la reprendre. Il nous fallait donc utiliser nos poings ou bien notre magie! Si magie on avait.

*Je ne me fais pas de souci, je sais maitriser mon pouvoir! Celui-là, doit aussi avoir un pouvoir avec l'air et il a l'air plus âgé donc plus expérimenté. Pour les autre je pense que je peux les assommer.*

Il forma une boule d'air entre ses mains et l'envoya vers son premier adversaire, qui lui voulait se battre avec ses poings, il esquiva mon attaque et je reçus un coup dans la mâchoire, il venait de me casser une dent et du sang couler dans ma bouche que j'avalai. Pas question de perdre la moindre goute de sang! Ce dernier ressurgit de nouveau et cette fois j'évitais son poing et je pus lui faire un croche pied, il tomba à plat ventre et avant qu'il ne se relève, je lui envoyais une autre boule d'air mais plus forte que la première. Son dos fit un bruit bizarre, je ne pensais pas le battre aussi facilement.

Soudain, avant que je ne m'en rende compte un autre me donna un coup de pied dans le dos, je tombai à quatre pattes. Une douleur me lança dans le bas des reins. J'avais du mal à respirer, il en profita pour me donner d'autre coup de pied plus violent dans la cage thoracique.

*Bordel!!! Il sait très bien qu'on ne doit pas tuer!*

Soudain sous la rafale, je vis le visage horrifier de ma sœur mais aussi une satisfaction dans son regard et à côté d'elle, Teranh semblait regarder le match avec intérêt. Je reçus d'autre coup, celui au pouvoir de l'air venait d'en finir avec le deuxième combattant, Il s'approchait de nous deux l'air méchant. Ma vue commençais à se brouiller, je n'arrivais même pas à me concentrer pour faire apparaitre une bourrasque de vent. Tout à coup mon assaillant, tomba à la renverse et vint s'écrouler sur moi qui me coupa l'air quelque seconde. L'homme à l'air le poussa de son pied et eut un rire glauque.

-Aller lève toi minus!!! Faisons un combat équitable! Toi, moi! L'air contre l'air! J'ai hâte de voir cela... Mon Roi, futur reine, ici Kaithus, ce spectacle est pour vous.

Sans prévenir, une mini tornade de trois mètres se leva au milieu du ring et se dirigea dangereusement sur moi et avant que je n'ai pus l'éviter, je me retrouver en son centre. A l'intérieur, le vent avait une force zéro, mais il n'y avait pas d'air non plus, même si j'étais un vampire, je restais tout de même un elfe, du moins je ne l'espérais pas. Puisque dans ce cas, j'allais mourir asphyxié. Soudain, une idée de génie me traversa l'esprit, la tornade tournait toujours dans le même sens, il me suffisait de faire changer le sens du vent pour la faire disparaitre. Sur le coup je sentis une résistance, sûrement le pouvoir de Kaithus, puis je réussis à vaincre cette résistance peu à peu et la tornade disparut. Je tombai à genou la tête baisser reprenant mais esprit mais je n'eus pas le temps de respirer.. kaithus balaya la sol et récupéra de la poussière, ainsi son dragon de vent fut plus visible, il ne s'était pas trompé en parlant de spectacle. Je ne savais faire que des bourrasques et des boules d'air.

*Je n'arriverais jamais à la vaincre. Oh mais bien sur, il me reste encore mes poignards que je cache tout le temps sur moi.*

Le dragon partait des mains de Kaithus, c'était ma seule et dernière chance de pouvoir gagner ce match. Je plongeais dans la gueule grande ouverte du dragon de poussière, ainsi mon ennemi ne savait ou je me trouvais. Avec la force de vent du ventre du dragon je réussi à la contrôler pour me propulser en avant vers Kaithus. Je sentais qu'il me restait quelques mètres. Soudain, je sus que ce fut bon, je sortis de mes poches deux poignards. avec la force du vent je l'ai projetais en avant, en une seconde, le dragon disparut, je m'écoulais à plat ventre et Kaithus poussa un cri de douleur, les poignard venait de se planter dans ses épaules.

J'avais gagné et j'étais épuisé et voir tout ce sang sortir de cette homme cela me rendit dingue. Je ne pus me contrôler et telle une bête je me jetais en un bond sur lui et je commençais à boire son sang devant tout l'assemblée.

J'eus des hauts le coeur, et les larmes aux yeux en voyant Gabriel dévorer littéralement se pauvre soldat, je n'en revenais pas.

- Il est exactement comme je le pensais, et si ça continue ainsi c'est lui que j'affronterai à la fin.

Mon coeur résonnait en moi, me demandant d'intervenir, et de le sauver, mais comment faire...

- Et si... et si je faisais tout se que tu veux, tu l'épargnerais ?

- Tu fais déjà tout ce que je veux.

- En me forçant, moi je te parle d'une véritable relation.

Son regard s'illumina, il leva sa main droite et la salle fut mise en suspend, comme si le temps s'était arrêté, il se tourna vers moi, ses cheveux chatouillant mes épaules, son souffle se mélangeant au mien, je savais que j'étais effrayée, il s'en doutais aussi, mais je pris mon courage en main, et l'embrassa.

En m'éloignant de Teranh, je vis la surprise et le dégoût se dessiner sur le visage de mon jumeau. Il m'en voulait et je le savais, un line intime restait toujours entre nous, il avait était un peu abîmé avec le temps, mais il me suffisait toujours d'un regard pour comprendre ce qu'il pensait.

- Il se demande à quoi tu joues, me dit Teranh en faisant signe à Corènh de faire reprendre les combats.

- Je vais te donner le fils que tu attends, un jour une diseuse de bonne aventure m'a juré que j'aurais deux garçons, nés dans le feu et le tourment, fils du mal et de l'amour. Il n'y a plus de doute maintenant.

- Si c'est vrai, alors considère le comme sauf.

Bizarrement, il ne dit rien de plus, prenant simplement ma main dans la sienne et fixant le ring, quand je vis Gabriel remonter dessus, je compris mal son inquiétude face à ses adversaires. Certes il y avait le vainqueur précédant, Lhucien je crois, mais Gabi pouvait le battre....

J'étais encore sous le choc de ce que venait de faire ma sœur... ou plutôt cette dévergondée!!

*Ma sœur ne se serait jamais jetée dans les bras de ce monstre... JAMAIS!*

Je vis que Teranh faisait reprendre le combat, je montais sur le ring à nouveau sans avoir eut le temps de respirer un peu. Je devais gagner pour montrer à Heav' que je n'ai jamais été un lâche. Seulement je fus surpris lorsque je vis Lhucien en face de moi, l'air triste. Cela me fit de la peine aussi, je savais qu'il ne devais y avoir qu'un seul vainqueur. Je savais qu'il était fort, mais je vis dans son regarde qu'il ne me ferait aucun mal. Je me sentis de plus en plus mal... Moi aussi je ressentais le besoin de le préserver, je ne voulais pas le blesser et pourtant, les autres candidats ne semblait pas très hardi, je savais quand quelques minutes il ne resteraient plus que lui et moi sur le ring. Pourtant il ne fallait surtout pas que l'on découvre que l'on était proche...

Enfin même si Lhucien n'était pas au courant, mais j'avais eu l'intention de le rejoindre dans la salle d'entrainement, lui avouer que j'étais près à vivre quelque chose avec lui. Ce combat tombait mal. Le signal fut donné et les combattants se mirent en marche. Comme je l'avais prévu, je mis à terre un gringalet qui avait gagné par chance le premier round, en lui envoyant une boule d'air dans l'estomac qui le fit s'évanouir. Deux autres soldat s'acharnaient sur Lhucien, il était en mauvaise posture, mais il ne semblait pas se défendre pour autant. Je compris son jeu, il se laissait battre pour ne pas à avoir m'affronter... J'allais crier mais je me retins et je pris un petit poignard dans ma botte droit et je fonçais comme une flèche vers l'un deux. Je lui entaillai le bras et il répliqua en se battant avec une épée. Je sortis le mienne, mais je ne vis pas la feinte de mon adversaire. Il semblait qu'il y avait une double lame dans l'épée en voulait le frapper, je fus assez proche de lui pour qu'il actionne ce subterfuge. Je sentis la lame froide s'enfoncer dans ma cuisse gauche ce qui m'arracha un hurlement que j'étouffai direct en voyant l'air horrifié de Lhucien.

*Je ne veux pas que tu vois que j'ai mal... Continue à te battre...*

La douleur était toujours là! La rage, l'exaspération, la haine, tout ce mélangea en moi, il ne me restait plus qu'une seule solution. Mon visage devint sombre et mes yeux plus écarlate que d'habitude, je fonçais sur ce pauvre malheureux une tornade nous entourait à présent, plus personne ne pouvait lui venir en aide, j'avais besoin d'évacuer tous mes ressentiments. Le sang continuait à couler abondamment sur ma cuisse, l'odeur m'excita encore plus et la veine palpitante de son cou m'encouragea dans cette voie. Je jetais mon épée à terre et en un bond qualifiable d'une bête sauvage, je plantais mes crocs dans son cou, buvait son sang non par faim mais par plaisir de le tuer, pour apaiser cette colère que je ne voulais pas déverser sur Lhucien qui, je le sais, serait mon dernier combattant. Le soldat cria que tuer n'était pas permis, mais je n'écoutais rien, une victime en plus ou en moins peu m'importait puisque ma sœur venait définitivement de sortir de ma tête. Je pouvais enfin faire ce que je voulais sans remord! La tornade disparu et je pus découvrir un blesser aux pieds de Lhucien qui me regardait désespérément. Aux miens, une marre de sang et un cadavre, j'entendis ma sœur... ou plutôt cette fille pousser un crie ce qui me fit sourire. Je me tournais vers elle et y déposa un regard accusateur, lui montrant que si j'étais devenu ainsi c'était de sa faute!

-Ah nous deux Lhucien!

Je créais à nouveau une tornade, avoir bu le sang de ce pauvre homme m'avais redonné des forces même si la plait était toujours ouverte. Cette tornade était une pause, un moment de répit que je nous accordais.

-Je sais que tu veux gagner ce combat... Alors vas-y boit mon sang!

-De...Non, tu es le meilleur de nous deux...et puis, je ne pourrais jamais te faire du mal, je viens de le comprendre...

-Moi de même, à croire que Teranh l'a fait exprès! Combien de temps tu peux tenir avec cette tornade?

-Le temps d'un baiser...

En disant cela, je rougis par la même occasion. Lhucien sourit malgré les circonstances, il s'approcha de moi, posa sa main si chaude sur la mienne, je sentis tous mes souci s'envoler. Mon visage recouvra une couleur normal, mes yeux s'atténuèrent, ma colère se chassa. Je fermais les yeux et je sentis les lèvres douces et rassurantes de Lhucien sur les miennes, cette fois-ci je ne reculais pas, je profitais. Il sentit et continua avec un baiser encore plus enflammé. Soudain, la tornade se fit moins violente. Lhcuen se trouvait déjà à un mètre de moi.

-A toi de jouer!

Je comprenais qu'il se laisserait faire. J'allais essayé de ne pas lui faire trop de mal mais pour autant que ce combat ne passe pas comme une combat arrangé. je fonçais sur lui le poignard en avant, je m'arrêtais à un centimètre de son ventre, il me sourit et dans un tour de passe passe. Ma lame se trouva plongeait dans celui que j'aimais, j'eus mal, mais il continuait à sourire. Il tomba à terre, il savait que je ne pourrais résister aux sang. J'étais à quatre pattes au dessus de lui en proie à un désarrois profond, la bête sauvage était là et il me murmura.

-Vas-y je t'arrêterais!

Je n'en fus pas aussi convaincu, mais je ne pus résister longtemps. Ma bouche alla se poser sur ventre et je commençais à boire s'en pouvoir me reculer. Soudain, je sentis une douleur dans les reins. Cela me calma et je fis un bond en arrière, je vis Lhucien me sourire une dernière fois avant de sombrer dans le comas. J'entendais les soldats qui suivaient le combat avec avidité m'acclamer. J'avais du temps avant l'autre match. Je sortis de la salle me changer les idées. Mon dos et ma cuisse me faisait mal mais cela m'importait peu.

Quand Gabriel quitta le ring, Lhucien fut emmener pour être soigné, pendant que les cadavres de ses victimes étaient éjectés et placés sur une charette, pour être emmenés dehors par deux elfes esclaves se retenant de vomir leur tripes en voyant se spectacle immonde.

Le Capitaine se leva, faisant signe aux maître d'armes de laisser les combats se poursuivre, Heaven voulut le suivre mais il la stoppa, lui disant de s'asseoir, qu'elle devait rester et lui raconter comment ça s'était passé. La tête basse, elle le fit sans rien dire de plus.

Il passa par une trappe, et s'enfouit dans un petit corridor pour sortir dans le couloir principal, y retrouvant le jeune vampire, il s'approcha de lui, un sourire aux lèvres, il aimait lire en lui, et ce qu'il comprenait le faisait jubiler.

Posant sa main sur l'épaule de Gabriel, il l'obligea à se retourner, et lui tendit un mouchoir de tissu blanc.

- Tu n'es pas présentable, essuie moi tout se sang autour de ta bouche, on dirait un monstre.

Il venait volontairement de confirmer ce que Gabriel pensait de lui même. L'allure fière et le regard hautain, Teranh se posa contre le mur, ses mains dans son dos, aucune arbre sur lui apparement.

- Tu maîtrises de mieux en mieux tes pouvoirs, c'est juicif de te voir les dégommer un part un, les soldats commencent à te redouter, ton oncle le premier. Quand il te voit, il repense à son frère et à ta mère. Je me demande ce qu'elle est devenue d'ailleurs.

Il eut un air amusé en voyant la rage de Gabriel monter en lui, il n'aimait pas qu'on parle de ses parents ? Soit, parlons de Lhucien alors.

- Tu aurais pu l'achever tu sais, ce n'est pas se coup dans les reins qui t'as arrêté, c'est autre chose, et un jour je finirais par savoir, cependant... tu viens de réellement lui sauver la vie sans t'en rendre compte, et si tu gagnes tout les combats, personne d'autre, que tes victimes, ne mourera.

Il vit la tête étonnée de Gabi qui ne semblait rien comprendre au charabia de Teranh, depuis le début il l'écoutait parler sans rien dire pourtant ce n'était pas l'envie qui lui manquait, si l'heure en était aux explications, il devait avoir le droit de le questionner non ?

Le Capitaine soupira doucement en repensant au sang, aux grognements, à la rage des combattants, la peur sur les visages, tout était si jouissif pour lui.

- Je ne sais pas ce que tu en penses, mais je trouve cette vie de plus en plus belle.

Je le regardais à en perdre haleine. Que me voulait-il ce monstre? J'étais encore sonné par ce combat, mais heureux d'entendre que Lhucien se faisait soigner... Du moins je ne voulais pas trop y penser, essayant de cacher qui était Lhulhu pour moi. Seulement voulant fermer mon esprit, le visage de ma sœur qui embrassait cet être abominable vint frapper mes pensées.

-Qu'es ce que vous lui avait promis pour qu'elle se soumette ainsi?... Avoue!!! vous lui avait promis la mort comme seule soulagement, après vous vous serait satisfait avec elle? Si vous lui faite le moindre mal, vous aurez à faire à moi!!

Sans comprendre, je sentis une douleur me brûler les entrailles, je venais encore une fois d'aller trop loin, mais cette fois-ci, pousser par la rage du combat qui était encore en moi, je me créais un bouclier de vent qui m'entoura tout le corps repoussant l'attaque de Teranh qui fut surpris. Seulement étant plus fort que moi, il réussit à percer mon faible bouclier et me cola contre le mur rien qu'à la force de sa main tendu. Cela me coupa momentanément la respiration et je l'entendis pousser des jurons. Je jubilais de voir que je pouvais au moins repousser ses attaques, certes pas longtemps mais juste assez pour je puisses me remettre d'aplomb.

-Je ne veux pas me battre contre toi pour l'instant! Te crois plus fort que tu ne l'ais. Tu fais peut être la frayeur de tes camarades mais à moi on me la fait pas!!! Alors revois ton respect!

Il me lâcha et je massais le cou. Je me relevais et commençais à lézarder les mur, je ne voulais plus monter sur ce ring, je ne voulais plus haïr ma sœur, je ne voulais plus affronter ce monstre, le toiser, le tuer. J'étais comme qui dirait lessivé, je ne voulais qu'une chose...

*m'allonger au côté de Lhucien...*

Tout à coup je m'arrêtais... réalisant ma bêtise, je me retournais et vie le regard triomphant de Teranh. Je me maudis d'avoir pensée trop fort. Il ne me restais qu'une chose à faire: courir à l'infirmerie avant lui et m'enfuir, avant qu'il n'ait le temps de tenir l'un de nous deux pour soumettre l'autre. Avec la force de l'air je me mis à courir vite. Ce monstre était sur mes talons, impossible de le semer, il savait déjà mon plan tellement que je le ressassais dans ma tête, impossible pour moi de penser à autre chose. Seulement, il était trop près pour que je tentes quelque chose et ça il le savait aussi.

Pourtant quand je fus arrivé à l'infirmerie, Teranh n'était plus derrière moi. Je vis Lhucien sourire en me voyant, il semblait en pleine forme pour s'enfuir.

-Je suis fier de toi!

-Pas le temps de parler... je ne peux pas te dire non plus ce que je vais faire, mais s'il te plait, suis moi sans discuter!!

Je regardais autour, l'infirmier n'était pas là. Je m'approchais de lui et l'embrassait sur les lèvres pour lui montrer qu'il devait me faire confiance. Il se leva et vit en même temps la peur sur mon visage, je lui prit la main et avec le vent je me dirigeais vers les cachots. J'espérais de toutes mes forces que mon plan allait marcher même si ma seoir aurait du être avec moi aussi. Tant pis pour elle, je reviendrais la chercher quand elle aurait donné satisfaction à cette homme à qui elle s'abandonnait.
Je continuais à penser à la porte d'entrée, toute en courant dans les cachots vers la cellule ou mon grand-père avait était prisonnier avant qu'il ne s'échappe de celle-ci, même si les gardes avaient rebouché le passage secret. J'espérais toujours que la terre qu'il avait remis ne soit pas aussi dur, car grâce à la force du vent je pourrais repousser cette terre nouvelle et en dehors et ainsi recréer le passage pour moi et Lhucien. Soudain, je me concentrais de plus en plus sur la porte d'entrée.

*Alors, porte d'entrée, faire attention à Lhucien, sortir sans être vue, courir vite vers Mimbalah, maison de mon père.... porte d'entrée, faire attention (etc)*

J'arrivais devant le cellule la crochetais et entrais dedans avec Lhucien tout en pensant. Je me dirigeais vers le fond de la cellule sentant mon grand-père me guider. Soudain, tout devint très clair dans mon esprit comme s'il m'insuffler du courage et je vis exactement ce que je devait faire. Il ne fallait pas creuser la terre mais la pousser vers l'extérieur. Lhucien n'avait pas de pouvoir du vent, il me regarda faire et ferma son esprit comme je lui avait demandé, songeant à une glace à la vanille. En moins de deux, ma force décupla avec celle de Grand-père et la terre fut éjecté dehors. Je pris la main de Lhulhu est sorti par le passage, bientôt l'air frais que je n'avais pas sentit depuis longtemps me brûla les poumons, se fut le coup pour mon ami aussi. Nous courûmes ensemble vers la forêt et nous disparaissions, laissant derrière nous Teranh et Heav'.

*Soeurette, je ne suis pas lâche... je vais retrouver maman...*