Une partie de cache cache

Ils s'étaient posé sous l'abri d'un arbre attendant que la nuit tombe pour que Vikthor puisse sortir de l'ombre et ne pas être tué par le soleil. Ils attendirent des heures sans parler. Le vieillard rompit le silence en premier après quartes heures sans bouger.

"Tu l'as sentit aussi?"

"Oui, depuis le début. Que veux-tu qu'on fasse?"

"Il est là pour toi, pour te ramener... il risque de faire échouer la mission! Si tu veux je peux m'en charger?"

"Ne dis pas de bêtise, il y assez la guerre comme ça, ne va pas rajouter un conflit de plus du côté des résistants... C'est bien ce que je pensais tu es fou!"

"Je suis peut être fou, mais le soleil vient de partir, allons nous restaurer avant de commencer... On se sépare et on se retrouve ici dans une heure."

Avant que Gabriel n'est eu le temps de prononcer quoique se soit, Vikthor avait déjà quitté les lieux. Il se retrouva seul de nouveau avec ses démons intérieurs. Il le savait qu'il était suivit puisqu'il sentait l'elfe à plein nez. Il se leva à son tour et s'enfonça rapidement dans la forêt. il ne savait pas vraiment ce qu'il cherchait comme animal, mais ses pas l'emmenèrent en direction de l'espion. Il s'arrêta devant ce dernier surpris de la voir.

"Dîtes à ma tante que je sais ce que je fais."

"J'ai des ordres, je dois vous ramener."

Il se mit en position de combat par réflexe comme si le jeune vampire allait l'attaquer. Sa tante avait du lui dire de se méfier de lui. Alors Gabriel répondu par un grognement rauque, digne d'une créature féroce. Il montra les crocs, pour montrer que jamais il ne le suivrait.

"Vous ne me laissez pas vraiment le choix jeune bleu!"

Gabriel très irritable ces dernier temps répondit à l'insulte en lui bondissant dessus. L'espion commença à se défendre du mieux qu'il le pouvait. Le combat était déjà perdu d'avance pour cet elfe qui avait plus une carrure pour se cacher et écouter que celle d'affronter un vampire enragé. Gabriel porta un coup fatal dans la nuque de l'espion qui tomba à terre dans un coma profond.

*Je viens de la tuer... non, qui suis-je... maman j'ai peur je ne me reconnais plus... En plus il saigne, et je sais que je n'arriverais plus à me nourrir que d'animaux... Je n'ai pas vraiment faim... c'est une drogue... Heav', papa, maman... désolée.*

Il se jeta sur l'elfe étendu par terre et planta ses crocs dans la nuque fraiche. Il commença à boire tout en pleurant, il avait conscience de ce qu'il faisait, mais il ne pouvait plus s'arrêter. Soudain, alors qu'il avait presque vidé la victime de tout son sang, une force le propulsa à plusieurs mètres. Il se cogna la tête contre un arbre et une douleur se fit ressentir. Il aperçut son agresseur et tressailli. Il se cacha derrière ses mains.

Je n'avais plus déjà beaucoup de force, mais je pouvais être de capable du pire comme du meilleur pour sauver celui que j'aimerais toute ma vie, je l'envoya valser contre un rocher, tenant mon bras droit qui me faisait souffrir, je n'avais toujours pas retrouvé une vue normale, mais mon audition exaspérée m'avait mené jusqu'à lui.

- Tu as assez fait de victime pour aujourd'hui Gabriel Riski !

Il tenait sa tête dans sa main, ses genoux ramenés vers son corps, il se balançait d'avant en arrière. je savais qu'il regrettait son geste, mais mon coeur savait que ça ne le ferait pas stopper ses meurtres pour autant.

- D'abord Tante Sora, puis moi, et maintenant une de nos collaboratrices ! Tu te rends compte de l'être que tu es devenu Gabi...

Je m'avançais prêt de lui tombant à genoux, ma tête contre ma sienne nos larmes s'écrasant sur ses cuisses, comme je m'en voulais de lui parler ainsi, mais je devais le faire réagir. J'entendis les pas d'un individu se diriger prêt de nous... je me relevais me mettant devant mon frère, si c'était un elfe noir, je savais comment l'affronter.

*Je ferais ce qu'il faut Gabi, je te promets, quitte à te faire boire un peu de mon sang quand tu en auras besoin... mais je ne veux pas que tu deviennes un meurtrier, maman et papa n'auraient pas voulu...*

J'entendis du bruit derrière un buisson, se n'était qu'un pauvre petit lapin effrayé qui vint trouver du refuge dans mes bras, le pauvre, il semblait terrorisé.

- Je n'y peux rien Heav', c'est devenu une drogue pour moi... me dit il, la tête toujours enfouie dans ses mains. Je suis devenu un monstre... et un sale enfoiré... j'ai osé t'attaquer, j'aurais pu... j'aurais pu te tuer.

Je posa le petit animal, mettant mes bras autour des épaules de mon frère, je souffrais énormément, mais peu m'importait je le secoua de toute mes forces pour le faire réagir.... action/réaction comme on dit, le vent se leva et une bourrasque m'envoya valser contre un tronc mort.

- N'abîmes pas ta soeur, on a besoin d'elle gamin !

Je repris mes esprits et vit la main pâle et maigre de mon grand père face à moi, il m'aida à me relever, mais je vis son regard se poser sur mon cou encore violacé et transpercé.

- Oh... enfin bref bonjour ma belle, me fit il avec son sourire à moitié édenté. Si vous avez fini de vous entretuer peut être pourrions nous exécuter notre plan ?

Gabriel était toujours assit, il se releva péniblement et essaya le sang qui avait séché autour de ses lèvres. Il jeta un dernier coup d'œil à a sa victime,il se concentra et perçut un faible battement de cœur. Il soupira de soulagement. Seulement avec tous ces vampires dans le coin comment, mettre à l'abri une elfe qui sentait à des kilomètres à la ronde, surtout qu'il n'osait s'approcher d'avantage, déjà qu'il lutait férocement pour ne pas songer au sang de sa sœur.

"Tu peux partir quand tu veux! Nous attendrons ton retour... en attendant, Hea..."

Il s'interrompit, un instant, il n'arrivait plus à prononcer le nom de sa sœur sans repenser à ses crocs se plantant dans sa chair. Il frotta ses yeux du bout des doigt et reprit.

"On va chercher un endroit pour mettre à l'abri l'espion... Je ne veux pas que l'on soit repéré à cause du sang qui empeste à des kilomètres..."

"La fautes à qui!"

"Je sais, j'ai eu tort, tu ne peux pas être à ma place et il n'existe aucun mot pour décrire ce qui se passe en ce moment dans ma tête. Je t'interdit de me juger! Je suis tout à fait conscient des mes actes horribles... S'il ne tenait qu'à moi, à cette heure, tu ne m'aurais jamais retrouvé... il baissa la voix sans regarder sa soeur, même si un vampire ne meurt pas facilement, j'ai toujours sur moi, une flasque de poison... en cas d'urgence..."

Il baissa la tête et sortit de sous son t-shirt une petite fiole en verre accroché à un cordon autour de son cou. Il osa à peine regarder Heav', mais il lut sur son visage un air horrifié.

*Elle n'a pas le droit de s'en faire pour moi!*

"Je t'interdit de me regarder avec ses yeux! C'est toi que j'ai faillis tuer, ne compatis surtout pas..."

"C'est pas que, mais si ça continue, avec tous ses cris vous allez interpellé toute la montagne! Alors maintenant taisez-vous... J'ai besoin que vous soyez en forme et parfaitement synchronisé pour que la mission n'échoue pas! Je pars... Je vous dis déjà adieu... Parce qu'après, il n'y aura aucune place pour les au revoir. Nous n'aurons pas le temps..."

Il semblait ému et Heav' se jeta dans ses bras, lorsqu'elle eut fini, Gabriel tendit simplement sa main et essaya de lui sourire même si cela semblait difficile pour lui. L'odeur du sang était encore trop fort à côté de lui. Ils s'échangèrent tout de même des murmures.

"Je compte sur toi pour te maitriser à nouveau mon enfant. Je sais que tu ne m'aime pas... mais fait le pour tes parents, ta sœur... Elle t'aime beaucoup, ne la déçoit pas!"

"Je sais... je me dégoute moi même... Tu n'aurais pas un remède?"dit-il suppliant.

"Le seul que je connais tu le porte sur ton cœur..."

Il posa sa main sur le t-shirt de Gabriel à l'endroit du cœur, mais il se trouvait aussi la fiole. Le jeune vampire ferma les yeux pour montrer qu'il comprenait et son grand-père s'enfuit à toute vitesse, avant qu'ils n'eurent pus prononcer autre chose.

"Heav'... Je sens que tu as peur... et ça me fait tout aussi peur que toi... Il faut le mettre à l'abri, mais je ne sais pas si j'aurais la force de me retenir. Le sang est encore trop frais... Excuse moi... j'ai une envie pressente... Je reviens tout de suite!!!"

Il entendit sa sœur soupirer bruyamment, mais il n'osait plus parler devant elle qu'il allait se nourrir. Il fallait qu'il se trouve une biche bien grasse, pour apaiser son envie présente de sang.

*Heav', je ne veux plus jamais te faire souffrir... après cette mission, je crois qu'il serait plus judicieux pour toi que je parte loin... j'ai fait mon choix.*

Mon bras étant trop douloureux, j'utilisais mon don pour soulever l'espion et l'emmener dans un crevasse, la je la recouvris de vielle branche, de mousse et de feuilles pour le maintenir au chaud, m'approchant de lui et séchant le sang qui s'était échappé de sa nuque.

- Tu vas vivre, ne t'inquiète pas, un allié va venir te retrouver.

J'eus énormément de mal à le quitter, soupirant un long moment avant de retrouver Gabriel s'essuyant la bouche... je savais qu'il devait faire pour survivre, cependant, cela me dégoûtait maintenant. Il revint à mes cotés, mais il restait très distant est ce que dorénavant c'était la fin de notre si précieux lien ?

- On a plus qu'à l'attendre maintenant... j'espère que ça ne va pas durer trop longtemps...

Je me posais sur une souche, tenant mon bras droit, je ne savais pas comment faire passer cette douleur, je mis ma main sous mon corset et sentit une petite flasque contre mon flanc.

- Moi aussi j'ai du poison sur moi, mais la seule personne qui en boira s'est se salopard de Teranh !

Il arrivait en guerrier, fier et intrépide sur la terre des anciens vampires, plus rien ne leur apprtenaient, il était venu, il avait vu, il avait vaincu ! Il ne s'était jamais trouvé en position inférieur, et aimait réduire les autres à un état de néant et de vermine, il avançait ovationné par tous ces soldats, mais tous savait que son arrogance exaspérait une grande partie de ses troupes. c'était rare quand il faisait le chemin jusque Nagarla, et pour une fois il espèrait ne pas être venu pour rien.

- Heureux de te voir chef !

- Tu n'es qu'un simple sergent, alors ne t'autorises pas à me tutoyer cloporte ! dit il en frappant le vampire d'un coup sec dans les reins. Tout va bien ici ?

- Oui, fit il en se relevant doucement. Un ennemi vient de se rendre, je pense que vous serez heureux de le voir.

- Bien, amène le moi, on verra bien, si tu dis vrai alors je te laisserai la vie sauve.

On ammena le nouveau prisonnier rapidement, et le jeune coq montra des signes de jouissance infinie en le voyant arriver enchaîné comme un vulgaire animal.

- Viktorh mon vieil ami, quel plaisir de te revoir, comment vas tu ?

- Mieux que toi Teranh, au moins moi je n'ai pas vendu mon âme au diable.

Il s'approcha en ricannant, regardant l'allure plus que miteuse du vieux vampire, et lui asséna un cou en plain estomac.

- Tu n'es qu'un vieux fou ? Pourquoi revenir mourir ici alors que tu pourrais très bien être en train d'agoniser tranquillement, tuer par les rayons meurtriers du soleil ou la faim tiraillante, pourquoi ici dans ton ancien royaume ?

- Justement pour la raison que tu viens d"évoquer, je veux mourir là ou je suis né.

- Bien alors je serais clément avec toi, je vais même t'offrir le privilège d'être face à une de tes anciennes alliées, avec qui tu pourras discuter. Je suis sur que tu seras ravie de la retrouver. Emmenez le !

Cinq gardes vinrent l'entourer et l'emmener de force vers les cachots, peu de cellules étaient encore abritées par des prisonniers vivant, seulement une voir deux. On le mit dans une minuscule pièce entouré de cinq cadavres... cadavres qui furent autrefois des vampires fiers sous son commandement, malgré son coeur de pierre, il ne put s'empêcher d'être écoeuré. Une fois les soldats partis, il regarda face à lui et vit un e crinière bleue pâle, une vampire d'apparence sans vie, les poignets attachés au mur et transpercés de pics en feraille, son teint gris cadavérique, sa poitrine bougeant peu souvent...

*Tyna... dans quel état es tu...*

-Merci... Je me demande comment tu fais pour continuer à m'adresser la parole...

Il regarda à peine sa sœur et lorsqu'il croisa ses yeux, il vit de le surprise, ils les détourna au plus vite. Il fouilla dans sa poche et en sortit le poignard. Il le tendis à Heav'.

-Prends le! Il te sera plus utile à toi qu' à moi...

-J'espère que tu as raison...

-Je pense qu'une fois que l'on saura ou se trouve maman, il vaudra mieux que seulement l'un de nous face semblant de se rallier à leur cause, celui de nous qu'il le fera devra trouver une solution pour les attirer loin de la montagne. Pendant ce temps l'autre pourra sauver maman! Tu en penses quoi? demanda-t-il d'une voix grave.

-Je pense que c'est assez judicieux comme plan... Je veux bien te suivre...

-Je ferais celui qui les attire loin, je ne veux pas que tu cours le risque, car lorsqu'il verrons que je les aurais fait marcher... Je ne sais pas ce qu'il pourrait me faire... Je voudrais que tu reste en vie...

Il posa sa tête sur ses genoux attendant la réponse de sa sœur. Il sentait toujours l'odeur du sang, heureusement de moins en moins fort. Il n'osait pas bouger, mais il voulait tellement prendre sa sœur dans ses bras. Il se rapprocha doucement d'elle, en songeant comment elle réagirait. Il la regarda plusieurs et il finit par demander.

-On ne peut pas savoir ce qui peut se passer à l'avance... Si... si tu as besoin que je te console... Je suis là.

*Pfff, c'est trop nul comme réplique... -_-*

Il reposa sa tête sur ses genoux se disant qu'elle devait toujours avoir peur de lui, voilà la seule raison pour qu'elle ne réponde rien. il tourna les yeux vers Heav' et parut consterné de la voir retenir un fou rire.

*Alors faut qu'elle m'explique! Je suis un monstre qui s'excuse et elle, elle se marre!*

Je ne pus m'empêcher de rire face à sa réplique, mon pauvre petit frère, tu n'as pas compris encore que c'est moi qui te protège et non l'inverse.

- Me consoler ? Pourquoi veux tu me consoler Gabriel ? Je n'en ai pas besoin, j'ai juste besoin de mon frère comme avant. J'ai eu peur de toi, j'ai été terrorisée, mais je t'aimerais toujours, quoi qu'il se passe quoi que tu me fasses. Tu veux savoir autre chose ?

Je marquais un temps de pause, mettant ma tête sur son épaule.

*J'ai mal... comment je vais faire pour soulever maman si elle n'arrive plus marcher ?*

- En faite, je pense que si tu m'envoies là bas chercher maman, c'est parce que tu sais que tu n'auras pas le courage de te montrer face à elle, de une pcq tu détestes le jeune homme que tu es devenu, et de deux, pcq tu as peur de se que tu trouveras là bas ! De plus tu sais parfaitement, qu'avec mon don, je pourrais échapper aux gardes, surtout depuis que j'ai se pouvoir de caméléon. Je me trompe ?

Il mordait sa lèvre inférieure avec une de ses canines, son regard perdu dans le vide, sa main tenant la mienne.

Il se promenait dans les méandres de la montagne, inspectant chaque coin, et vérifiant que les passages secrets avaient bien été fermé et bloqué, son sergent le suivant toujours, le jeune elfe sentait son pouvoir grandir de seconde en seconde, et surtout grâce à chaques courbettes forcées que faisaient ses soldats esclaves face à lui. Il était assis au bord d'un vieil escalier pouvant le conduire aus cachots, il s'arrêta là, le soldat debout derrière lui, scrutant la nuque du jeune homme en salivant, il semblait vraiment appétissant, et son sang donnerait sûrement certains pouvoirs à quiconque en buverait... il s'approcha un peu plus, mais fut rapidement stoppé dans sa course par ses mains brûlantes le faisant s'écrouler à terre.

- N'y compte même pas pauvres fou, j'ai un don de télépathie, et je maîtrise mes éléments comme personne, comment aurais tu pu prétendre me vider de mon sang ??

Le vampire hurla de douleur face à son corps dévoré par les flammes, le Capitaine savait qu'il ne le tuerait pas comme ça, il voulait simplement s'amuser. Un vent brusque se leva et coupa court au feu haletant, laissant la pauvre créature à moitiée brûlée, recroquevillée sur elle même, il se leva, ne le regardant même pas préférant continuer son chemin.

- Tu es une vermine, comme se vieux psychotique, je n'ai pas pu lire en lui, mais je me doute que si il est ici, c'est pour une bonne raison...

Il descendit l'escalier, et s'arrêta à mis parcours.

*J'aurais aimé que tu sois là Malia, ta mort fut trop douce à mon goût, j'aurais aimé te faire souffrir plus*

Il reprit doucement sa route, devant parcourir encore une centaine de marches avant d'arriver aux cachots

Viktorh comprima son squelette, et il put passer entre les barreaux de sa cellule, il avait assomé les gardes depuis un moment grâce à son don de télékinésie surdéveloppé, et avait put ouvrir la cellule de sa belle fille, afin de la nourrir un peu avec son sang pour lui faire prendre des forces.

- Tyna, on va venir te délivrer, tu dois reprendre des forces et du courage, ce n'est pas fini.

Elle le supplia de l'emmener avec lui.

- Je suis trop faible, je dois te laisser ici, mais ne t'inquiète pas, les petits vont venir.

- Les... les...pe...tits... ?

- Repose toi, et ne t'inquiète pas, tu vas être sauvée.

Il prit un de ses passages secret que seul lui pouvait connaître et se sauva rapidement dehors, finalement...

- Finalement, tu ne seras pas resté longtemps avec nous mon vieil ennemi, dommage j'avais envie de faire un brin de causette avec toi... j'ai hâte de voir la suite des évènements, et savoir ce que tu me résèrves, je vais r'allonger mon séjour ici, mais sans que tu le saches... (rire) Nous verrons bien qui est le maître absolu.

Il envoya plusieurs boules de feux contre des cadavres pourrissants, les flammes se dessinant sur ses yeux comme dans son âme pervertie par le pouvoir, la luxure et le malin. Jamais depuis les temps ancestraux, Quel"hel n'avait portée sur ces terres un tel enfant du Mal.

-Tu as en partie raison... Par contre, je ne pense pas qu'il me fasse confiance tout de suite... Il me faudra du temps, je devrais rester avec eux pendant un certain temps. Ils voudront des informations et je leur en fournirais... Nous sommes nombreux dans la résistance...

Il se leva portait par son génie et se tourna vers sa sœur lui prenant les mains.

-Retourne immédiatement vers Sora, préviens lui que j'emmènerais les ennemies vers la plaine des ogres en leur faisant croire que la résistance va définitivement s'installer là-bas. Ils vont sûrement envoyer un éclaireur affirmer mes dires. Il faudra vraiment que cela soit réaliste. Autant faire une pierre deux coups, quand nous serons en train de battre l'ennemie, tu délivrera maman!

Heav' semblait perplexe et elle hocha la tête.

-Donne moi trois jours pour les convaincre, la résistance aura largement le temps d'improviser un effet de surprise et de se préparer. S'il te plait accepte! Ces ma seule chance de pouvoir me rattraper! Et puis te savoir loin de cette bataille qui aura peut être lieu me rassurera, je pourrai me battre pleinement sans me soucier de toi...

-Tu sembles si sur de toi... mais la résistance va-t-elle nous suivre dans ce plan périlleux pour sauver qu'une seule personne?

-Je sais que tu as le don d'obtenir tout ce que tu veux... tu n'auras aucun mal à leur faire faire ce que tu veux! Tu as une âme de grand chef! Parole de frère!

-Tu parles trop mon frère! Mais qui te dis que moi aussi je ne voudrais pas participer au massacre!

-Non! Je te l'interdis! Le seul type qui a le droit de mourir ici c'est moi! OK!!!

-Tu m'énerves quand tu dis ça...

-Les... les enfants... votre mère est toujours en vie!

Les deux adolescents se tournèrent en même temps vers leur grand-père à bout de souffle. il se tenait à quatre pattes, il se mit à rire et releva la tête une dernière fois pour nous regarder dans les yeux. Il sortit son dernier en nous remerciant. Son corps tomba mollement sur le sol sans un bruit. Heav' se précipita et versa quelques larmes. Gabriel s'agenouilla juste à ses côté. Il n'avait jamais aimé les cadavres.

-Heav', dit-il doucement, s'est à nous de jouer... Par rejoindre Liamh et Sora... Ne t'inquiète pas, je vais enterrer grand-père, mais toi ne perd pas une seconde!

Il l'enlaça à peine une demi-seconde et avant qu'elle n'ait pus ajouter quelque chose, il leva les mains droit devant lui et concentra le vent devant lui. Ce dernier souffla de plus en plus vite, les arbres se tordaient et sa sœur fut presque emporté. Puis elle disparut et le vent cessa net. Il s'approcha de la dépouille de Vikthor, il aillait le soulever, quand un papier tomba de sa main droite. Il le déplia et fut consterné.

"Petit, je ne suis plus! Alors sers toi! Mon sang renferme de tel pouvoir, qu'ils te seront utilise!"

Gabriel regarda son grand-père avec des yeux ronds, il le reposa délicatement et l'observa de loin, il se mit à rire intérieurement, ce vieux était vraiment fou. Il s'assit à côté de lui et lui pris la main, elle était encore chaude. Il ferma les yeux et dégouté il porta la main à sa bouche, la peau était résistante et il dut s'y reprendre à plusieurs fois avant de la transpercer. Il trouva le liquide acre et amer. Au moins il n'aurait plus envie de boire le sang de quelque chose d'humain grâce à lui. Pourtant derrière ce gout désagréable, il sentait autre chose, une force inconnue parcourut ses veines, une force venue du temps. Le teint déjà cireux de Vikthors vira au translucide. Le jeune vampire finit le dernière goute de sang et se leva sans un regard. Il déblaya un trou et le porta dedans et le reboucha. Une fois fini, il s'essuya la bouche d'un revers de manche et se dirigea vers la montagne d'un air déterminé et grave. le vent se mit à souffler comme une furie, le vampire n'y était pour rien cette fois et ses cheveux se tortillèrent dans tous les sens.

Comme le temps lui semblait long quand il devait attendre aprés un fantôme, ses espions avaient vu un jeune homme entérré le cadavre d'un vieillard, il se doutait bien que son vieil ennemi était mort, alors pourquoi était il venu ici ?

- Chef, une nouvelle recrue voudrait vous voir ?

- Qui ?

- Un ancien membre de la résistance...

*Intéressant !*

- Fait le entrer.

Un jeune gringalet aux cheveux bleus se présenta devant le Capitaine, l'air frêle et docile, mais méfions nous de l'eau qui dort. Il se courba face au jeune homme, attendant un verdict cruel ou favorable.

- Pourquoi es tu là ?

- Pour vous servir !

- Pourquoi ? la résistance ne t'intéresse plus ?

- Je ne suis pas bon, je ne l'ai jamais été, j'ai juste mis du temps à m'en rendre compte.

- Serais tu capable de tuer sans remords ?

- Je tue tout les jours...

- sans remords ?

- Oui !

- Menteur, je peux lire dans en toi, jeune idiot ! Ton atitude est celle d'un comédien tu tentes de me séduire pourquoi ?

Les vents se levèrent dans l'immense pièce, une boule de feu apparente dans la main de Téranh.

- Je veux vous amener la victoire, le monde serait plus tranquille si la résistance était anéhentie, et j'ai un compte à régler.

- Je préfère ça !

Il envoya sa boule sur un de ses soldats, le faisant brûler, le jeune vampire eut un rictus face à se spectacle.

- Trés bien... je veux bien te prendre sous mon aile, première chose interdit de me tutoyer, et autre chose, si tu essayes de me trahir, tu souffriras !

Je devais jouer mon rôle à la perfection et de savoir ma mère non loin de moi, me procurais une assurance que j'avais perdu depuis longtemps. Je souris.

-J'ai enfin trouvé ma place! Pourquoi irais-je retrouver ceux qui sont faibles... Ils ne m'apporteront jamais ce que je voudrais... Tandis qu'ici, je pourrais être enfin moi même... Un être assoiffé de sang humain, même si cela me répugne, je commence à apprécier...

Mon cœur s'emballa puisque dans ce que je venait de dire il y avait une part de vérité. Je regardai le sol avec des yeux ronds, j'aimais de plus en plus cette sensation du sang qui se vidait d'un corps, le bruit de liquide qui sortait par les deux petits orifices. Mes yeux étaient devenues rouge écarlate, je remarquai par la même occasion, cas cause du sang humain, je n'arrivais plus vraiment à étancher ma soif. Il me fallait une autre victime est maintenant. Je crois que l'elfe supérieur compris, il ne m'avait toujours pas dit qui il était mais je savais déjà que je risquais gros avec lui. Il me fit signe de le suivre et je le suivais à distance. Nous descendîmes par un petit escalier étroit. Je ne pouvais plus douter maintenant, il m'emmenait bien vers les prison de Nagarla.

*Peut être aurais-je la chance d'apercevoir maman... Non il ne vaut mieux pas... Elle risquerait de me reconnaitre est il pourrait s'en servir contre moi ou elle même.*

Nous nous arrêtâmes devant une cellule, l'intérieur grouiller de cadavre en putréfaction. J'eus un haut le cœur quand j'en vis bouger un ou plutôt une. Une fille à peine plus âgé que moi, elle semblait à moitié morte, ses yeux était vitreux, je vis qu'elle avait des oreilles d'elfes. c'était la seule qui paraissait encore vivante. L'elfe ouvrit la cellule et me jeta dedans et referma la cage.

-Nourris toi autant que tu veux, je viendrais te rechercher!

Il partit d'un pas ferme et autoritaire. Je me retrouvais seul, enfin pas vraiment. J'avais faim et la jeune elfe venait de s'accrocher à mon bras, elle me suppliait de quelque chose. J'avais vraiment envie de boire son sang, mais mon inconscient me l'interdisait. Soudain, elle se jeta littéralement sur moi, je voulais la repousser, mais je tremblais de partout, j'avais la phobie des cadavres. Elle cola sa bouche à mon oreille et me murmura des paroles qui me firent trembler encore plus.

-Achève moi, je sais que tu peux le faire, ils ont de la chance... ils sont partis avant moi, ils m'ont lâchement abandonné... Achève moi! Achève MOI!

Je réussi à me ressaisir et la repoussai avec violence. Regrettant mon geste, je me rapprochais d'elle avec hésitation. Je pus mieux la voir, elle aurait était magnifique si ses joues n'était pas creuses et sa peau si pâle comme la mort. Elle était secoué de spasme, elle semblait folle d'être resté autant de temps parmi ses corps sans vie. J'eus pitié d'elle, elle me regarda avec des yeux humides suppliant.

-C'est vraiment ce que tu veux? Ça risque de faire mal...

-Achève moi!

Je fermais les yeux résigné à sauver cette dernière de sa souffrance. Je la pris doucement par les épaules et une larme coula sur ma joue, je secouai légèrement la tête. Voyant que j'hésitais encore elle se cola à moi et me serra fort dans ses bras. Je penchais alors la tête et m'approchais lentement vers son cou translucide. J'ouvris la bouche et découvris mes canines tranchantes, puis délicatement je plongeai en elle et aspirant son liquide vitale, je vis toute sa vie défiler devant mes yeux. Je savais que c'était l'un des pouvoirs que m'avait léguai Vikthors. Seulement je vis la fin de sa vie, elle était atroce, je ne pus n'empêcher de verser quelques larmes. Puis je me vis, et je sentais que cette partie là était paisible, elle m'avait vu comme son sauveur. Elle serait de plus en plus fort son étreinte à mesure que je la vidai. Je ne comprenait pas, mais cette fois-ci n'était pas comme les autres fois. J'y avais pris vraiment plaisir... Car elle me l'avait demandé et c'était pour une cause juste.
Soudain, ses bras tombèrent le long de mon corps, je la reposai délicatement sur le sol froid et la regardai dormir paisiblement, son visage était magnifique maintenant qu'il ne semblait plus effrayé. Je la couvrais avec un vêtement blanc trouvé sur la pile de cadavre. Je songeai enfin à ma sœur, me demandant si elle avait réussit à convaincre Liamh.

Il repartit vers le jeune vampire, le voyant recouvrir le cadavre de la jeune elfe, essuyant ses larmes d'un revers de manche.

- Tu es encore trop pudique et sensible, je dois te conditionner, sinon, tu n'y arriveras jamais, même si je vois en toi cette part si sombre, cette part que j'avais en moi au début et qui maintenant a emplis mon âme entière. Tu es comme moi jeune coq, même si tu ne le vois pas encore.

Il lui indiqua de le suivre, le gringalet le fit sans broncher, Téranh l'emmena au sommet de la montagne et il contempla son royaume.

- J'ai attendu tant de temps pour avoir tout ça, j'ai du tuer des milliers de vies à commencer par celles de mes parents. Je ne regrette rien, je n'ai jamais regretté... euh si une fois... j'ai regretté de ne jamais avoir pu tuer ma soeur. Na t'inquiète pas tu n'atteinderas jamais mon niveau... Au fait comment t'appelles tu ?

- Gabriel Monsieur.

- Bien... bien...

Il n'ajouta rien de plus, expliquant durant un long moment chaque recoin de se monde à sa nouvelle recrue, lui montrant qu'il aimait vraiment ces terres qu'il avait sur conquérir grâce à sa détermination.

- Bon nombre me trouve fou Gabriel, mais ils ne comprennent pas mon génie ni mon ambition. Au faite, je pense que tu as le droit de savoir, je suis Téranh, Capitaine de l'armée de l'air des elfes noirs, et des créatures maléfiques vivantes à Quel'hel, Chef de Morkarh et de ce qu'il reste d'Evergreen et de Nagarla, je suis l'autorité, du moins, je le suis en collaboration avec Tomah, un jeune Mage assoiffé de pouvoir tout comme moi qui a pris le contrôle d'Azéranh et d'une partie de Ter-anh-rem, et qui dirige l'armée de terre. Je ne pense pas que tu le rencontres un jour, être sous mon ordre est déjà un mmense privilège pour toi jeune idiot.

Un superbe sourire se dessina sur son visage, il était fier de se qu'il était devenu, mais les yeux purs du jeune vampire étaient devenus rouge sang au fur et à mesure que le Capitaine avançait dans son discours.

J'avais les poings serrait, essayant de ne penser à rien qu'à l'horizon invisible dans la nuit. Je tournai ensuite la tête vers Teranh, il semblait fière de lui, je faillit vomir. Ce dernier se tourna vers moi moqueur. Je ne sais pas vraiment ce qui me retenait, sûrement une conscience plus sage qui me disait d'attendre, bizarrement, ce n'était pas de mon caractère de ne rien faire, je mis cela sur le compte de Vikthor. Soudain une question idiote me traversai l'esprit, mais je ne put la retenir très longtemps, car l'Elfe noir me jugeais du regard comme pour me tester, pour savoir si j'allais lui poser... S'avait-il lire dans les esprit pour être aussi impatient que je lui pose. Pourtant à mes yeux, elle n'avait aucune importance. J'hésitais un long moment, sentant sur moi, ses yeux accusateur.

-Vous... Vous dites que vous n'avez jamais rien regretté à part avoir voulu tuer votre sœur... Mais avez-vous déjà aimé?

Je sentit son regard plus pesant sur moi, il me fallait me rattraper. L'amour n'a pas de place quand la haine existe.

-Parce que... On dit que aimer n'est jamais bon quand on veut être maitre du monde! Comme je me disais que vous êtes puissant, cela ne doit pas vraiment vous affecter... J'ai l'impression que vous pouvez aimer sans que cela entache vos projets pour ce monde... Peut être que je me trompe? Maintenant vous pourriez aussi oublier cette question qui n'a pas de place pour un être comme vous... Excusez moi, je ne suis qu'un jeune bleu, qui veut pourtant faire valoir ses droits et sa vengeance!

Je fermai les yeux attendant ce qu'il allait me répondre, je me trouvais stupide de l'avoir posé maintenant. Mais ce regard sur moi, je n'avais pus la garder pour moi. Quand je les rouvris, il avait disparut j'eus à peine le temps de remarquer qu'il descendait les escaliers. J'avais réussit à le rattraper, je ne pensai pas qu'il pourrait me donner une réponse. Nous fûmes tous le deux devant une grande porte, il l'ouvrit sans avoir besoin de la toucher. Une salle gigantesque me fit face, j'en eu une frisson tellement le plafond se perdait dans les hauteurs obscures. Il me fit signe de la suivre et m'envoya dans les mains, une lance. Voulait-il savoir ce que je valais ou bien me tuer pour avoir osé poser cette question. Je savais que je n'étais pas de taille avec une arme, tandis qu'avec mon pouvoir j'étais plus à l'aise. Malgré moi, je me mis en position de combat pour lui faire face, il avait un rictus sur les lèvres. Il se moquait ouvertement de moi et de ma détermination inutile, puisque nous savions tous les deux qu'elle serait le final de ce combat improvisé. Il me donna l'ordre de l'attaquer en premier, alors je fonçais droit sur lui sans me soucier du reste.

Il essaya d'attaquer le maître de plein fouet, cela se voyait qu'il n'avait aucune chance dans un combat armé. Teranh rit, envoyant le gringalet contre un mur grâce à une bourrasque peu puissante, puis il prit son épée en main, il attendit patiemment que son élève se relève. Il était là, son épée dans sa main droite, sa main gauche rangée tranquillement dans le bas de son dos, ces pieds entremêlés, son armure rouge sang étincelante malgré le noir de la pièce.

- Tu n'es pas doué pour le combat armée, je le vois bien, mais même si tu fais partit de mon armée, de l'armée de l'air, il te faudra savoir manier la lance et l'épée. Tient !

Il envoya son arme fétiche au pied du jeune bleu, riant face à son étonnement.

- Prends là !

Il la ramassa, regardant de plus prêt le précieux objet, combinaison parfaite d'argent d'or et de pierres précieuses. Elle était lourde et légère à la fois, il la prit à l'aide de ses deux mains pour la soulever et tanter une nouvelle fois d'attaquer le Capitaine, mais il s'arrêta net, serrant ses poings de toutes ses forces contre l'arme.

- J'ai oublié de te dire, elle est magique, et peu monter à une température de 200°, sachant que je maîtrise le feu, ça ne me fait plus rien, sachant que tu es un idiot, tu souffres, mais si tu veux rester ici, il faudra apprendre à te maîtriser !

Il avança vers le jeune garçon, sortant ses pignards, et l'attaquand à plusieurs reprises, Gabriel s'aida de l'épée pour esquiver ses coups.

- AHHH !

Il tomba à genoux, son bras droit en sang ainsi que sa joue, sa chemise tachée de rouge carmin. Il fonça de nouveau vers Teranh qui lui fit une croche pieds, l'envoyant valser la tête la première deux mètres plus loin, ramassant la lance et l'emflammant, avant de l'envoyer directement sur le jeune vampire, le vent se leva et fit dégager l'objet enflammer dans un mur.

- Enfin je vois ton pouvoir, tu es un maître du vent, étrange pour un vampire, trés étrange même, mais ô combien intéressant. Je pourrais t'aider à perfectionner ce don que tu as en toi, don semblable au mien.

Il s'approcha de lui récupérant son bien, et l'aidant à se lever. Il l'emmena dans un autre pièce le faisant s'asseoir, et chauffant la lame de son épée grâce à son pouvoir, elle devint rouge comme un fer que l'on aurait chauffé à plus de 1000°. Il déchira la manche du gringalet avant d'appliquer la lame sur sa blessure, le garçon hurla, l'homme riait.

- Tu cicatrises mal pour un vampire ! mon entaille était profonde dans ta chaire, d'ici peu, je te rassure tu n'hurleras plus face à ça. Sert tes canines, soit un homme ! Et pour répondre à ta question, la seule chose que j'aime, c'est la puissance, et moi mais cela va de soi, aimer une femme ne sert à rien, c'est le désir qui fait tout, retient bien ça !

Il retira son épée tendant un jarre d'eau à Gabriel, et un panier.

- Tu y trouvera une épée, et une armure, je t'attends à la salle du trône, revient habillé et propre !

*Je sais que tu n'es pas là pour moi... du moins pas totalement, tu m'intrigues jeune gueux, j'ai hâte de voir ce que tu me réserves !*

Il se mit à rire, posant sa tampe sur son poignet, regardant le jeune gringalet, comment pouvait il se sentir supérieur au chef de l'armée de l'air ? Il se leva, s'approchant de son jeune disciple, il le toisa l'observa, lui donna un coup dans le dos, mais le jeune vampire le supporta tant bien que mal, ne tombant plus à terre.

- J'ai du mal à lire en toi quelque chose fait barrière. Quoi ? Je me pose encore la question, hum... tu sais quoi ?

Il continua de le fixer, adosser contre un mur scrutant le jeune vampire.

- L'uniforme te va à ravir, tu es as croquer dedans, (rire) et tu veux savoir une autre chose ? Je ne pense pas qu'un jour tu repartiras d'ici, en vrai je pense que tu te sens libre à mes cotés malgré la pression et l'oppression que j'exerce sur tes épaules peu solides, tu es influençable Gabriel, toi et moi le savons, de plus si tu restes dans la résistance, c'est pour une seule personne, et non pour des idéaux pathético-romantiques. Tu es bien plus sombre que ce que tu veux dire, tu essayes juste de ne pas le voir, mais le fait est là, tu as plus ta place ici qu'à la résistance, et peu importe ton plan, tu sais que te vaincrait, car tu n'es pas encore assez puissant.

Le discours de l'elfe noir avait eu son impact, car on pouvait voir des gouttes de sueurs perler aux coins de son front et parcourir l'échine de son cou, le faisant frissonner, est ce que le jeune homme avait raison ? Est ce que ce jeune gamin devait il écoutait les paroles sombres mais néanmoins logiques qui s'abattait sur lui telle une pluie de grêlons givrés blessant son coeur et son être entier. Il s'approcha de nouveau de lui, mettant sa main sur l'épaule du vampire, regardant ses pieds, puis le fixant dans les yeux.

- Regarde moi, et dit moi que j'ai faux, que je me trompe.

- C'est faux... vous vous trompez...

- Tu es un piètre menteur quand il s'agit de sentiment, dit il en souriant. Je n'insinue pas que tu es cruel, juste que tu n'es pas fait pour représenter des valeurs stupide telle que l'amour, la paix, la mièvrerie, malgré que tu sois naïf, mais tu es fidèle, tu ne l'es pas encore avec moi, et tu ne le seras probablement jamais. Mais croit moi, tu n'es pas fait pour eux. Amenez la !

Il se tourna vers ses gardes et repartit sur son trône, s'asseyant tel un bourrin, sans pudeur, sans tact, sans dignité, il se jeta dans le fauteuil d'or, puis se mit à sourire en la voyant arriver.

- Voilà une de tes compatriotes peut être la seule ayant survécue dans nos cachots son allure est misérable, je te l'accorde, je te laisse le soin de t'en charger, tu peux faire ce que tu veux avec elle, mais je la veux morte dans 2 jours, se sera ton test de passage dans mon camp.

*Et un bon moyen de savoir se que tu veux en plus de ma mort.*

Il regarda la pauvre créature, ses cheveux bleus pâles et cassants, son teint gris cadavérique, ses os saillant sous sa peau fine et fragile, son corps fébrile amaigrit, ses jambes ne la supportant plus, tout comme son cou n'arrivant plus soutenir sa tête, elle était agenouillée, attendant sa sentence, sa tête se redressa, et elle ne put s'empêcher de pleurer face à ses bourreaux.

*Maman... non ! Comment vais je faire ? Maman, je ne pouvais t'imaginer dans un tel état, me pardonneras tu un jour ?*

- Vous parraissez si... sombres... et froids... tout les... les deux... vous... faites... faites un couple charmant, dit elle dans un élan de courage et de rage.

L'elfe se leva tendant sa main vers elle, ses yeux ambrés aux reflets flamboyants, comme si des flammes dansaient en eux. Elle cramponnait son ventre de douleurs, il semblait coléreux et déterminé à la faire souffrir, l'envoyant dans un mur grâce à une bourrasque violente, continuant à la brûler doucement, il vit que le jeune vampire se retenait de lui sauter à la gorge.

*Intéressant !*

- Ce n'est pas comme... comme ça... que.... tu me feras souffrir Téranh...

Je ne pus crier, mais une douleur non pas causé par Teranh cette fois, mais plutôt une boule au creux de ma gorge. Il venait sûrement de me découvrir, comment j'allais faire maintenant pour exécuter mon plan... Il venait de me piéger, peut être sans le vouloir.

*Pourquoi je lui cherche des excuses, ce monstre avait tout calculé d'avance et qui sait même avant ma naissance.*

Je le vis une nouvelle fois lever la main pour punir l'insolence de ma mère. Il fallait que je le stoppe. Elle semblait si fragile, elle ressemblait à une petite poupée de cire oublié.

-Arrêtez! Je croyais que c'était à moi de... De la torturer! Alors, je vous prie de la laisser... je ne veux pas m'amuser avec... un cadavre...

J'avais beaucoup de mal à respirer et à regarder ma mère en face, à ses premières paroles on avait l'impression qu'elle ne m'avait pas reconnue. J'avais envie de lui crier que tout allait bien, mais ce n'était qu'utopie. Il fallait que j'arrête de me mentir, mon plan était tombé à l'eau et quand bien même que je réussissais à le convaincre à se rendre en terre des ogres. Maman serait... morte et tout cela n'aurait servit à rien. Peut être à m'ouvrir les yeux, sur une chose qui m'effrayai et que je préférai terre pour l'instant. Je repensais aux paroles de Teranh qui affirmait qu'il pouvait lire dans les pensées sauf les miennes qui semblait bloquée... Mais ma mère pouvait-il y lire quelque chose? Dans ce cas il saurait bientôt que je suis son fils. Ou bien les esprits des vampires ne pouvaient-ils être lu?...
Mon attention se rapporta sur Teranh il semblait soucieux. Peut être venait-il encore d'essayer de lire mes pensée? Un cri de rage me sortit pour de bon de mes pensées. Je me retournais vers ma mère. Le monstre venait encore de lui faire de mal. Je couru vers elle, ne pouvant n'empêcher de la protéger.

-Je vous ai dit que je m'en charger! dis-je entre les dents.

Sur ce je pris le bras de ma mère trop énervé pour faire attention à elle et je l'emmenais de nouveau dans le cachots. Je la remis dans sa cellule dérisoire. Teranh ne m'avait pas suivit, je pus me décontracter et je pus relever les yeux pour regarder ma mère. Je tressailli en croisant son regard et je tombai à genou trop coupable pour tenir debout.

-J'avais... J'avais oublié que tu avais ses yeux. Tu n'as pas le droit! Fait quelque chose mais enlève se regard de pitié! Tu as trahi ta patrie!

-Mais...

J'allais tout lui dire, mais bizarrement je me sentais observé. Je ne pouvais tout lui dire, il fallait que je lui mente. Il ne fallait pas non plus qu'elle trahisse ma véritable présence ici. Je me mis à employer des paroles durs jusqu'à ce qu'on se retrouve véritablement seul pour lui expliquer la vérité. Du moins si elle l'accepterait.

-Tu ne pourras jamais me comprendre! Tu nous as laissé seuls! J'avais besoin de toi... Je t'en ai voulu, je n'ai pus devenir un vampire capable de résister à l'envie du Sang. je suis sur que tu as eu une vie bien plus agréable que tu ne veux me le faire croire! Pour moi ça a été l'enfer. Toujours à me cacher, j'étais le seul de ma race là-bas, le seul à devoir ne pas trop m'exposer. Même Heav' semble distante même si elle veut me faire croire le contraire.

-Tu n'as pas le droit de me rejeter la faute! j'ai tout fait pour tuer ces hommes...

-Il aurait été préférable pour moi que ce soit toi qui... j'avalais ma salive avec difficulté, qui meurt à la place de mon père!!!

-Non... ne dit pas ça... ne ravive pas se sentiment de culpabilité... non...

Elle fondit en larme et je m'en voulu, j'avais mal au ventre de sortir ces sornettes, mais il le fallait. La présence qui m'observait venait de s'en aller. Je fut très soulagé. Je regardai ma mère.

-Je dois te tuer... Je ne pense pas en avoir le courage, puis je baissais la voix tel un souffle, pourtant j étais venue te sauver...

-Vas-t-en! Je ne veux plus t'entendre!

Elle s'était levé et avec le peu d'énergie qu'elle possédait encore s'accrocha ardemment aux barreau comme si elle pouvait les briser. Je ne pus faire longtemps souffrir ma mère. Je remontais en direction de la salle du trône encore bouleversé. J'entrai et le vit assit avec un sourire aux coin des lèvres. Il avait sûrement du obtenir une information capital.

-J'aurais du mal... à la tuer, je ne le vous cache pas...

Il sourit encore, se levant et déployant ses ailes noires immenses imprégnées de reflets rouge sang, il les fit battre durant deux minutes histoire de les dégourdir puis marcha en direction de son jeune esclave, car maintenant c'était sa condition, un jeune homme pensant faire le bien autour de lui, réduit à érer dans l'enfer des elfes de la nuit, sous peine non pas de mourir, mais de voir ceux à qui il tenait vraiment disparaître devant ses yeux. Le capitaine réfléchissait beaucoup, trop par rapport à son habitude, il était fonceur, et pas forcément réfléchi, pourquoi hésiter sur la sentence à venir ?

*Je vois en lui cette part cruelle et sombre, la même que mon père adoptif avait vu en moi quand j'avais son âge, il n'est pas fait pour rejoindre la résistance, et pourtant, je sais que je ne pourrais jamais lui faire confiance... à vrai dire ici, je ne peux faire confiance à personne de toute manière puisqu'ils m'envient tous et n'attendent que ma défaite pour prendre ma place et mon pouvoir. Mais il n'est pas là pour ça...*

Il indiqua au gringalet de le suivre, s'entama une marche à travers la montagne et ses recoins, tout n'était plus que ruine dehors, ils descendirent de longs escaliers, personne ne savait combien de temps réel ils avaient mis pour arriver dans les entrailles de la montagne, même le chef ne devait pas le savoir, mais ils étaient là... Ils se retrouvèrent sur un pont enfouit dans la roche, sous lequelle se trouvait un lac de lave et de souffre, l'air y était à peine respirable et étouffant.

- Pourquoi venir ici ?

- Taies toi ! C'est moi qui pose les questions !

Il redéploya ses appendices en profitant pour voler un peu au dessus la lave en fusion, fansant quelque tour, et envoyant plusieurs bourrasque de vent sur Gabriel et éclats d'air coupant, le blessant à plusieurs endroits.

- Tu es bien peu agile pour un maître du vent, ton père ne serait pas fier de toi.

La rage du jeune vampire devint incontrôlable à ses yeux, qui se chargèrent de sang, prenant une couleur rubis flamboyante, il courut vers le Capitaine, devenant presque invisible par moment, il l'asséna de coup plus durs les uns que les autres avant de lui rendre ses attaques, l'elfe tomba lourdement sur le sol. Il se releva, sa lèvre inférieure à peine fendue, un sourire sur son visage.

- Enfin tu te dévoiles, je n'avais pas compris au début la réelle raison de ta venue ici, je pensais que c'était pour me détruire, mais entre nous, tu n'as jamais eu cette intension n'est ce pas ? C'est ta mère que tu es venu chercher...

Il comprit au regard du vampire qu'il avait vu juste. Enfin il comprenait.

- J'ai lu dans ses pensées, elle t'a reconnu dés son entrée dans la salle, je venais enfin de comprendre pourquoi tu étais là. Si c'est elle que tu veux, je la laisserai partir, de plus, Tomah m'a envoyé un de ses soldat, il m'a dit qu'une partie de la résistance venait d'arriver à Azéranh, c'était ton plan c'est ce pas ? Nous envoyer là bas pour détuire mon armée. Ne t'inquiète pas, c'est chose faite, une partie de mes troupes a rejoint la sienne, ton cher oncle ne sera pas dessus sur l'accueil que nous leur réservons. Quand au reste des troubles faites, je pense que ta mère me conduira à eux ce soir même, pendant se temps, tu resteras avec moi et assistera au massacre sans rien dire car telle est ta condition maintenant, celle d'un esclave rempant, et même si tu le deviens à part entière, tu seras heureux ici, car je ne briderai jamais ton esprit noir contrairement à eux, ici ta vraie nature s'exprimera.

Il reprit plusieurs coup de suite, tombant du pont, et disparut de la vue du vampire pour réaparaître dans son dos et le frapper férocement à son tour.

- Quand comprendras tu ? Tu ne peux pas me vaincre !

Il envoya son épée dans le coeur du jeune vampire, l'elfe savait qu'il ne le tuerait pas de cette manière, il pouvait juste l'affaiblir considérablement, Gabriel tomba à terre, à genoux la tête basse, ses mains sur l'arme....

Cette lame froide dans mon cœur m'était insupportable. Surtout, que dés l'instant où elle l'avait touché, il s'était arrêté de battre et pourtant je pouvais respirer normalement, mais je savais que quelque chose en moi était mort, cela me répugna, je voulais extirper cette chose cadavérique qui m'oppresser les poumons. Je savais de tout temps que j'étais plus un vampire qu'un elfe, mais maintenant que ce dernier venait de disparaitre, il me manquait et en même temps je ne pouvais plus supporter cette partie faible de moi... Celle qui m'empêcher réellement d'être moi. Je continuais toujours à suffoquer et je retirais lentement la lame de mon cœur sans pour autant m'arracher des grimaces de douleur. Quand ce fut fini, je jetais l'épée le plus loin possible de moi.

Une odeur douce et sucrée me prit au nez, mon propre sang avait donc cette saveur. Je fit une autre grimace en songeant que ce n'était pas très sain de boire le sien, pourtant cette blessure béante laissé s'échapper mon sang à une vitesse folle d'autant plus qu'elle se trouvait juste à l'endroit où se trouvait mon artère principale. Je sentais petit à petit que mon cœur se remettait à battre et cela m'arracha un cri. Je savais que je n'allais pas mourir et que cette blessure allait vite se refermer, mais pour cela j'avais besoin de force et pour avoir de la force j'avais besoin de sang. Mon instinct animal reprit le dessus. Devant moi se tenait un gibier des plus appétissant mais des plus redoutable. Allais-je réussir à m'abreuver, je savais que quelques goutes me suffirait. Seulement il fallait que j'y parvienne.

Seulement voilà, à son visage j'eus compris qu'il venait de percevoir mon attaque. Il soupira.

-S'il vous plait!...

Il me rigola à la figure. Je paraissais pitoyable à mendier à un monstre, mais je n'avais pas le choix. Il s'exclafa de nouveau, et je compris que je ne pouvais plus rien faire. Je lisais dans ses yeux, qu'il voulait justement me voir faible. Surtout que j'avais du mal à m'habituer à l'environnement maintenant que mes sens d'elfes m'avait été ôté. Il me restait bien sur ceux de vampire, qui m'impressionner à présent qu'ils se manifester au grand jour. Je pouvais mieux percevoir les battements de cœur, je pouvais même entendre le sang circuler dans cette artère du coup de Teranh. Je commençais à devenir fou.

*Il faut que je me calme... heureusement, le blessure vient de se résorber... Mais j'ai tellement soif... Grand-père, tu m'avais dit... Tu m'avais dit que tu serais toujours avec moi. Pourtant j'ai l'impression que tu viens d'abandonner tout comme moi... Je ne veux pourtant pas devenir cet être dont ce monstre parle... Pourtant!*

Je secouai la tête, je n'étais plus moi même et pourtant... pourtant plus je restais à ces côtés et plus je me rendais compte qu'il avait raison sur moi. Je ne pourrais jamais rester fidèle à qui que soit, pas même à lui, pas même à la résistance et de même pour ma famille. Dans tous les cas, je les trahirais tous. Il rit de nouveau et je sentis une bourrasque de vent me soulever, je n'avais plus vraiment conscience des lieux, me laissant balloter par ce vent.

Quand je reprit conscience, une conversation était déjà entamer, elle paraissait agiter. J'étais à nouveau dans la salle du trône assit au fond, Teranh se tenait droit sur son siège et.... Maman!

-Vous ne dites toujours pas ce que vous voulez de moi! Mon fils vous dîtes! Ce n'est plus mon fils dès lors qu'il a trahi sa famille! Ce n'est PAS mon fils! Lui n'aurez jamais fait une chose pareil!

Je baissais le tête, même si elle était de dos, je ne voulais pas qu'on voit mon visage, mes cheveux me protégèrent des proclamations de ma mère. Je ne pouvais lui dire que c'était faux, mais je n'avais pas le courage de défier Teranh.

-Maintenant que vous savez que votre fils est des nôtre et qu'il a pleinement conscience de ce qu'il fait! Je n'ai plus besoin de vous!

-Ça fait longtemps que j'attends cela avec impatience! Même si tu me fait souffrir, j'irais rejoindre ceux que j'aime!

-Qui t'a parlé de mourir petite sotte, il commençait à s'énerver, Je vais te libérer!

-bah ça c'est la meilleur! Arrête de te la jouer... Et tue moi maintenant!

J'entendis un cri de douleur, je me plaquai les mains sur les oreilles. Mais pourquoi devait-elle être arrogante, il ne pouvait pas obéir et partir rejoindre CEUX qu'elle aime. Non au lieu de ça elle préfère souffrir davantage, cela me faisait mal. Les cris cessèrent et je me relevai en m'appuyant au mur.

-Va-t-en! Tu n'auras pas deux autres occasions comme celle-ci! Puisqu'on te dit que tu es libre profite et va rejoindre Heav'...

-Je t'interdit d'appeler ma fille par son surnom! Tu n'as pas le droit étranger!

-Mais va-t-en! Criais-je, VA-T-EN! et sauve ta peau...

Je crus que je pleurais, mais à la place du sang sortit de mes yeux. Je fus surpris, ma mère tout autant, cela n'arrivait qu'au vraie vampire, je la vis fermer les yeux, elle était belle. Puis elle les ouvrit et acquiesça de la tête. Elle regarda une dernière fois Teranh qui lui indiqua la porte avec un sourire sinistre et sadique à la fois. Ma mère passa devant moi, sans un mot, sans un regard, sans un sourire...

*Ça y est... j'ai fait ma part du contrat petite soeur... Tu es libre maman... A jamais!*

Je fermais les yeux et essuyais ce sang et je me dirigeai lentement vers Teranh toujours très affaibli par le manque de sang. Je savais qu'il ne m'en donnerais pas et qu'il ne me laisserais pas l'occasion d'en boire. Il me tenait et quand le bruit de la porte retenti lorsqu'elle se ferma, je savais que me vis n'était plus la même. Je m'interdis à cette instant de penser à ceux que j'aimais, cela était trop dure et puis je ne voulais pas souiller ces souvenirs.

Il s'approcha du gringalet, il avait encore obtenu ce qu'il voulait et s'en se fouler, ses troupes étant déjà en train de combattre la résistance établie à Azéranh, un autre cortège suivant discrètement Tyna pour les mener aux autres. Il attendait juste de savoir si tout se finirait comme prévu, mais dans sa tête il n'y avait plus aucun doute.

- Tu fais partit des notres maintenant, et définitivement, cependant, j'aurais tjs un oeil sur toi, et où que tu ailles et quoi que tu fasses un espion sera derrière toi. Si tu en as l'occasion tu me poignarderas et tu veux savoir pourquoi ?

Il s'avança prêt de lui, s'asseyant sur les marches menant au trône, soupirant doucement et jouant avec un poignard qui se trouvait dans ses bottes. Il coupa le bout de son doigt, laissant l'odeur de son sang se répendre, il savait que cela rendrait le jeune vampire fou, il voulait juste voir la bête qui se cachait en lui, voir de quoi il était capable en état de manque, savoir à quoi il lui servirait. Un des gardes amena une petite fille avec eux, elle était terrorisée et en larmes, des vêtements souillées par la boue et l'urine, le nez coulant ses cheveux blonds semblables à de la paille. Elle devait avoir 3 ou 4 ans, à peine plus haute que trois pommes, ses joues rosées, sa bouche fine, et ses tâches de rousseurs la rendant irrésistible.

- Tu m'en veux d'avoir fait souffrir ta mère, tu m'en veux aussi parce qu'elle t'en veut maintenant, et surtout tu sais que si je l'ai libérée, c'est pour pouvoir détruire le reste de ta famille, et pourtant tu restes là, à genoux face à moi me suppliant de te nourir, tu n'iras pas les aider, tu n'es plus se jeune homme qui portait secours au premier mendiant venu. Tu es un tueur et un traître... tu es comme moi. Et c'est à cause de ça qu'un jour tu risques de te retourner contre moi.

Il marqua un temps de pause, disant à la petite de venir prêt de lui, il prit son bras, et y incera délicatement la pointe de la lame, faisant un brève écorchure sur le poignet de l'enfant, y mêlant un peu son sang. Il dégagea la nuque de la petite vampire et regarda son nouvel esclave, il souriait, il se sentait puissant, il l'était. Il s'approcha du cou de la fillette et souffla dessus, faisant virvoleter, les petits cheveux fins restant encore en place.

- Si tu veux manger, elle sera ton repas ! Elle te contentera pour le moment.

Je ravalais ma salive difficilement car il m'étais impossible de résister. Le sang de Teranh avait une odeur acre, mais celui de la petite vampire semblait si délicieux. Elle était pourtant trop innocente pour que je lui fasse du mal et encore une fois mon côté bestial me ramena à la raison et me dicta de boire au lieu de me laisser m'affaiblir encore. J'étais à quatre patte entrain de lutter contre moi même, mais j'avais perdu d'avance, le sang était devenu une drogue pour moi, j'en avais abusé et Teranh s'amusait bien à me voir souffrir autant. Je relevais la tête, mes cheveux étaient collés à mon visage par la sueur et mes yeux rouge comme jamais tranchaient avec la pâleur inhabituelle de mon visage. J'avais les mains qui tremblaient et bientôt se fut tout mon corps.

-Sale monstre...!

Je regardais Teranh une dernière fois, puis en un bond je fus sur la petite fille qui poussa un cri de terreur quand je plantais mes crocs sauvagement dans sa chair fragile. Je la mordais à plusieurs endroit, m'abreuvant sans contenu. Je la serrais de plus en plus fort dans mes bras et j'entendis ses os craquer, son corps devenir molle et sa respiration se faisait de plus en plus faible. Mon cerveau en voulait plus, mais je venais de la vider en entier. Elle était encore vivante, il ne lui restait que quelques seconde, je pris son d'une main et sa tête de l'autre, d'un mouvement je l'achevais et la posé délicatement par terre.

Mes yeux étaient moins rouge qu'avant, mes cette soif était toujours présente. Je m'écroulais à terre sur le dos. Cela faisait sûrement plusieurs jours que j'étais ici, à moins que ce ne soit que quelques heures, je n'avais plus la notion du temps, mais une chose était sur c'est que je n'avais pas dormit depuis que je m'étais échappé de Mimbalah. J'allais sombrer quand un coup de pied me réveilla. Teranh me sourit de ses dents sombres.

-Cela ne vous suffit pas de me priver de sang, il faut aussi que vous me priviez de sommeil?

Mon arrogance paya et je me tordais sur moi même. Le scélérat, que voulait-il faire de moi. Comme tout être normal j'avais besoin de mon quota de sommeil.

-Je sais jeune insolent! Mais ce n'est pas l'endroit pour!

Je le suivais avec difficulté. Il m'emmena dans les prisons. Là, il me montra ma cellule pour dormir. Il me dit qu'il ne la fermerait pas étant donné que je n'étais pas un prisonnier mais que ce serait ma seul chambre. C'était déjà mieux que rien. Il me laissa enfin seul. Mon esprit vagabonda un peu au hasard. Je ne sais plus combien de temps j'avais dormi mais quoiqu'il en soit quand on me réveilla brutalement, j'avais l'impression de ne pas avoir récupérer. Un garde m'emmena à la salle du trône, salle que je commençais à connaitre par cœur, elle était froide et sombre comme son occupant. Je fus devant le seul siège de cette salle, Teranh s'y tenait. Bizarrement il semblait heureux. Allons bon qu'est ce qui avait pu le mettre de si bonne humeur?

-Les batailles ont été une réussite bien qu'il y ait encore des survivants qui on échappé à mes soldats. Le meilleurs c'est que la résistance est maintenant décimé. Aujourd'hui nous allons contempler le champs de ruine et ses cadavres. Il doit bien avoir encore des mourants. Tu aura le droit d'en choisir un!

Il rigola à s'étouffer. Moi tout ce que j'espérais c'est que ma famille soit épargné, le reste tant pis, car je n'avais plus de cœur pour pouvoir pensée aux autres. Comme un pantin je hochais la tête pour lui dire que j'acceptais. De toute façon, je ne pouvais plus rien lui refuser. Il se leva. Nous nous dirigeâmes vers la porte principale. Une fois dehors, je constatais que le soleil me brulait plus qu'avant pourtant nous n'étions pas encore midi, il était encore trop bas pour me blesser. On me jeta une cape sur les épaules, je me retournais et vit le regard neutre de Teranh. Malgré le fait qu'il me faisait souffrir et faisait de mon existence un enfer, il voulait tout de même que je reste en vie. J'enfilai la cape et passa la capuche sur ma tête. Je crois qu'il venait de capter mes pensée, il ne voulait sûrement pas qu'on pense de lui qu'il était gentil, car soudain, une douleur me prit à l'estomac, je capitulais et lui envoyé une image de peur, la douleur cesse. Je repris mon souffle qui se coupa net, en voyant une silhouette que je connaissais que trop bien. Elle se tenait à trente mètres de nous. Teranh avait déjà lu dans mes pensées, il savait ce qu'elle représenté pour moi. Il eut un sourire narquois. Qu'allait-il encore me demander de faire? Heav' était la seule personne au monde que je ne voulais pas faire souffrir. Je tentais une chose stupide, bien que je savais qu'elle ne m'écouterait jamais.

-Retourne auprès de maman! Va-t-en avant qu'il ne soit trop tard!!!

-Je suis venu te chercher, je ne repartirais pas sans toi!

*Idiote... Tu ne sais ce qu'il t'attend si tu restes!*

-Bien pensé petit, dit Teranh en rigolant.

Je serrais les poings de rage et de désespoir...

Il était sur sa monture, son fidèle cheval noir doté d'ailes rouges flamboyantes, d'une envergure impressionnante, il hénissait face aux cadavres pourrissants des elfes de la lune, le Capitaine descendit de son destrier et avança vers la jeune furie qui tenait une épée, un trés bel objet pensa t il. Il s'avança devant un corps aparament innanimé, mettant son pieds sur la cage thoracique du jeune homme.

- Liamh, heureux de te voir, tu ne sembles pas en trés grande formes, mes flèches empoisonnées t'auraient elles blessées ?

- Rit tant que tu le peux, un jour tu payeras !

Un cri de douleur sortit de sa bouche déjà ensanglantée, la pression exercée sur son coeur était bient trop douloureuse pour la supporter en silence. L'elfe noir reçu un objet frappant lourdement son dos, il se retourna et vit des boucliers, des bouts de bois et autres choses léviter autours de la jeune arrogante. Elle les envoya dans sa direction, mais il les évita simplement en dépolyant ses appendices et en s'envolant, un magnifique sourire se dessinant sur son visage aux dimensions parfaites.

- Laisse mon oncle tranquille !

- Arrête Heav' et va t'en !

- Pas sans toi !

- Tu es bien idiote pauvre folle, mais j'avoue que tu es ô combien plantureuse rien à voir avec ton jumeau gringalet, tes formes rendraient n'importe quel homme désireux. Je serais ravi de t'acceuillir à Morharh comme esclave personnelle...

- Même pas dans tes rêves les plus sombres, lui dit elle en lui envoyant plusieurs objets de plein fouet.

- Arrête d'être insolente femmelle !

Il envoya des bourrasque de vent sur elle, avant de l'asséner de coups rudes et de la brûler au niveau des mains et des poignets.

- Je lis en toi, et ce ne sont pas mes coups qui te font souffrir... ce qui te ronge c'est que ce frère que tu chéries tant ne t'aide même pas à partir, il reste derrière moi comme un petit chiot appeuré face au chef de meute que je représente, tu ne supportes pas de le voir remper la queue entre les jambes. C'est si bon de voir vos coeur saigner ainsi.

Il se posa, regardant Gabriel et riant, il était cruel il le savait et il aimait ça. Il remonta sur son cheval, faisant son fier en marchant parmis les cadavres.

- Tu peux achever ton oncle, le poison n'est pas naussif pour les vampires. Quand à ta soeur....

Une tornade de feu se forma autour d'elle la rendant prisonnière, pendant qu'un de ses soldats, doué de télékinése l'emmena avec eux. On l'entendait pesté forement contre le Capitaine, mais il n'avait que faire des paroles d'une donzelle comme elle. Son soldat fit passé un lien et l'enchaina, la tornade cessa, la jeune elfe vu attitrée au rang de prisonnière de guerre et future esclave.

Je retenais mes larmes aussi longtemps que je le pus, mais voir mon frère tuer l'homme qui nous avait élevé tel un père, lui qui avait tant prit soin de nous...

*oncle Liamh... comment croire que tu ne seras plus à mes cotés maintenant, comme papa... comme grand père... comme maman, car même si on l'a sauvé je me retrouve de nouveau loin d'elle... loin de mon coeur et de ma vie... loin de mon frère et de tante Sora... tante Sora est elle en vie oncle Liamh où t'a elle rejoint là haut à son tour ? J'aimerais tant savoir...*

- Arrête de pleurnicher !

Sa voix puissante et pleine d'assurance me sortit brutalement de mes pensées, comment pouvait il savoir ?

- Tu es télépathe ? ça ne m'étonne pas que tu aies obtenu le grade là alors, tu as du manipuler les autres.

Je ne pus m'empêcher d'hurler quand je sentis le feu brûler mes entrailles c'était si douloureux.

*Gabriel, toi aussi tu as subit ça ? c'est pour ça que tu es avec lui maintenant ?*

- Si il est avec moi comme tu le penses c'est parce que c'est ton destin, le tien se sera de devenir l'une de mes femmes et de me faire un héritier !

- Même pas dans tes rêves les plus fous ! AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHh

La douleur reprit, elle se faisait encore plus forte que celle d'avant, je ne pouvais même pas soulager mes côtes en les tenant, je pouvais seulement hurler, retenir mes larmes, je ne voulais pas pleurer devant lui... je ne voulais pas lui faire se cadeau, je ne voulais pas être faible !

- Arrête d'être insolente, tu ne t'en sortiras pas autrement.

Il avait s'en doute raison, mais plutôt mourir et rejoindre papa et Liamh que de devenir l'épouse d'un monstre comme lui.

- La mort est une délivrance, pas une souffrance Heaven... il ne te donnera jamais se droit...